livres retranscrits ligne w

 

4. Nebucadnetsar arrêté par Dieu

chapitre 4 le roi nebucadnetsar

Le prophète Daniel - Un message pour notre temps - John H. Alexander - La Maison de la Bible

"Méprises-tu les richesses de sa bonté, de sa patience et de sa longanimité, ne reconnaissant pas que la bonté de Dieu te pousse à la repentance? Mais, par ton endurcissement et par ton cœur impénitent, tu t'amasses un trésor de colère pour le jour de la colère et de la manifestation du juste jugement de Dieu." (Romains 2:4-5)

Cette exhortation de l'apôtre Paul aurait pu servir de commentaire à ce chapitre 4 et à la démarche entreprise par le Tout-Puissant envers le roi Nebucadnetsar, bouffi d'orgueil. Lorsque l'homme devient inconscient des bontés divines dont il est l'objet, ses ambitions s'élèvent comme un affront au Tout-Puissant. Toutefois, dans sa grâce infinie, Dieu est prêt à patienter avec lui, tout en lui multipliant ses avertissements; car "il use de patience envers sa créature, ne voulant pas qu'aucun périsse, mais voulant que tous parviennent à la repentance." (2 Pierre 3:9) L'étude de ce chapitre va le démontrer.

Lorsqu'une phrase se répète trois fois dans un passage de la Bible, c'est que l'Esprit de Dieu attache une importance particulière à l'idée exprimée. Ainsi, trois versets soulignent pour nous comme pour Nebucadnetsar l'enseignement majeur de ce chapitre 4 de Daniel:

"... jusqu'à ce que tu saches que le Très-Haut domine sur le règne des hommes et qu'il le donne à qui il lui plaît." (Daniel 4:17, 25, 32)

Le Très-Haut domine sur le règne des hommes. Grands et super-grands prétendent aujourd'hui décider du sort de l'humanité. Mais Celui qui siège dans les cieux se rit de l'audace de ces dictateurs, chefs d'Etat ou présidents de tout acabit qui se croient tout permis. Il peut encore renverser les trônes, bouleverser les régimes et précipiter des sommets du pouvoir les hommes prétentieux et fanfarons. A notre époque, nous assistons à de soudaines destitutions de ministres ou de chefs d'Etat. C'est courant dans les régimes instables des républiques nouvelles; cela arrive aussi dans les démocraties réputées solides. Or, derrière de telles révocations il peut y avoir la main de Dieu.

Laissons-nous donc inspirer par l'Ecriture pour comprendre comment Dieu arrête des hommes élevés en dignité; et que l'étude de ce chapitre nous pousse à prier avec intelligence pour les autorités et pour les nations.

1) Des "richesses de bonté et de patience" pour Nebucadnetsar

Les trois premiers versets de Daniel 4 sont un témoignage autobiographique de Nebucadnetsar, postérieur aux événements racontés dans ce chapitre; sur le plan chronologique, ils auraient pu en être l'épilogue. Le souverain, revenu au pouvoir après sept ans de maladie mentale, confesse avoir appris la leçon que lui a enseignée le Très-Haut.

Le Seigneur "use de patience" envers les hommes, "ne voulant pas qu'aucun périsse, mais voulant que tous arrivent à la repentance". (2 Pierre 3:9) Dieu avait déjà patienté avec Nebucadnetsar; il l'avait averti de diverses façons. D'abord, par le surprenant témoignage des quatre jeunes gens arrivés de Jérusalem :

"Sur tous les objets qui réclamaient de la sagesse et de l'intelligence, et sur lesquels le roi les interrogeait, il les trouvait dix fois supérieurs à tous les magiciens et astrologues qui étaient dans tout son royaume." (Daniel 1:20)

Nebucadnetsar n'avait-il pas eu alors sa première impression sur le Dieu des cieux qui cache ses secrets aux sages et aux intelligents, tout en les révélant aux enfants? (cf. Matthieu 11:25)

Puis ce fut le songe de la statue. Aucune des sommités intellectuelles de la cour n'avait pu en deviner la signification, mais Daniel, l'un des captifs de Juda, l'avait interprété. Car il y avait en lui un esprit supérieur, l'Esprit de Dieu. Et Nebucadnetsar avait dû dire: "Votre Dieu est le Dieu des dieux et le Seigneur des rois" (Daniel 2:47)

L'Eternel s'était révélé au dictateur en une troisième occasion, lors de l'extraordinaire délivrance des trois jeunes Hébreux sortis indemnes de la fournaise ardente. Ce miracle l'avait obligé à reconnaître la suprématie de Dieu; et il avait ordonné à tous ses sujets de respecter le Dieu de Schadrac, de Méschac et d'Abed-Nego. (Daniel 3:26-29)

Malgré cela, la volonté de Nebucadnetsar n'avait pas fléchi devant le Souverain des cieux. Le voici, en ce chapitre 4, au faîte de sa gloire: plus de tribus à conquérir, de nations à soumettre, de forteresses à détruire. Le monde s'est agenouillé devant lui. Pour la première fois dans l'histoire, un homme est arrivé à l'apogée du pouvoir considéré comme universel. Nebucadnetsar est tranquille et heureux. (Daniel 4:4) Rien ne lui manque sur le plan humain... et cependant l'essentiel lui fait défaut. Or Dieu, qui désire faire grâce à toutes ses créatures, va lui fournir encore une quatrième occasion de reconnaître sa souveraineté et d'abdiquer devant elle. Un nouveau songe va l'arrêter, un songe dont la portée sera à la fois prophétique et œcuménique (=concernant toute la Terre).

Tous les sages de Babylone sont convoqués; mais personne ne lui apporte d'explication. Enfin, Daniel est introduit auprès du roi. A vrai dire, pourquoi Nebucadnetsar n'a-t-il pas fait appel à Daniel en premier lieu? N'avait-il pas eu révélation de la vision de la grande statue? Peut-être impressionné par le dénouement tragique de ce nouveau songe, pressentait-il un châtiment divin; il aurait aimé qu'on le rassure; aussi, les sages de la cour, prompts à exprimer des compliments flatteurs et prêts à dire que tout allait pour le mieux, lui convenaient-ils mieux que Daniel, qui ne tergiversait pas et transmettait fidèlement les messages du Dieu des cieux! Et Nebucadnetsar n'avait pas reconnu la suzeraineté de Dieu en renonçant à ses dieux. La preuve, c'est que Daniel est encore désigné du surnom de Beltschatsar, d'après la divinité païenne du roi. (cf. Daniel 1:7 et 4:8)

Selon les historiens, Nebucadnetsar avait une véritable passion pour les arbres. Les fameux jardins suspendus de Babylone en témoignaient. L'on dit même que Nebucadnetsar fit transplanter des cèdres du lointain Liban jusqu'à Babylone, entreprise qui dut occuper des centaines d'esclaves pendant de longs mois.

Lorsque Dieu veut nous parler, II sait toucher la corde sensible de nos coeurs. Est-il donc étonnant qu'un arbre fut l'objet du songe de Nebucadnetsar? Cet arbre le personnifiait en quelque sorte: n'était-il pas devenu grand et fort? Sa "cime" ne s'élevait-elle pas jusqu'aux cieux? Ne le voyait-on pas des extrémités de la Terre? C'est pourquoi le songe est d'importance "œcuménique". Nebucadnetsar était comparable à cet arbre qui portait la nourriture de tous; animaux et oiseaux se réfugiaient sous son ombre et dans ses branches.

Bientôt, un super dictateur dominera le monde qui l'acclamera. Il aura réussi à démêler les problèmes sociaux, économiques et politiques, à l'échelle universelle. Il se présentera à l'Humanité comme un libérateur, l'affranchissant de ses misères. Chacun devra se soumettre à son autorité, parce que chacun recevra de lui sa nourriture. Grâce à un système dont l'informatique d'aujourd'hui n'est qu'un avant-goût, il réglera le statut social de l'individu; par internet ou quelque autre réseau électronique, il contrôlera même les cartes à puce de son compte en banque, de ses transactions quotidiennes, de ses économies ou de ses dépenses:

"Tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, recevront une marque sur leur main droite ou sur leur front, et personne ne pourra acheter ni vendre, sans avoir la marque, le nom de la Bête ou le nombre de son nom." (cf. Apocalypse 13:16-17)

Ainsi, le souverain despote s'élèvera "jusqu'aux cieux", se proclamant lui-même Dieu. (cf. Daniel 4:11; 2 Thessaloniciens 2:4)

L'arbre de Nebucadnetsar symbolise donc le "babylonianisme" parvenu à son apogée, à la fin des temps. Or, dans l'Evangile, le Seigneur Jésus ouvre une fenêtre sur l'avenir, comparant la chrétienté à un arbre, dans les branches duquel les oiseaux viendront se réfugier. Relisons donc la parabole du grain de sénevé :

"Le royaume des cieux est semblable à un grain de sénevé qu'un homme a pris et semé dans son champ. C'est la plus petite de toutes les semences; mais, quand il a poussé, il est plus grand que les légumes et devient un arbre, de sorte que les oiseaux du ciel viennent habiter dans ses branches." (Matthieu 13:31-32)

Dans la chambre haute de Jérusalem où se réunissaient les disciples, le royaume des cieux était cette toute petite semence, insignifiante aux yeux de tous. Mais la plante a grandi, et le moment arriva (IVe siècle) où elle rechercha la croissance devant les hommes plutôt que l'approfondissement en Dieu; l'étalage de l'apparat ecclésiastique et les traditions religieuses ont remplacé la véritable vie spirituelle; le petit arbuste devint alors un arbre, suffisamment haut et touffu pour cacher dans ses branches des nids d'oiseaux. Or, dans l'Ecriture, les oiseaux symbolisent souvent quelque chose de mauvais et de malsain : (cf. Genèse 15:11; Jérémie 5:27; Matthieu 13:4, 19)

"Elle (Babylone) est devenue une habitation de démons, un repaire de tout esprit impur, un repaire de tout oiseau impur et odieux" (Apocalypse 18:2)

Quelle est la signification de ce dernier passage, sinon que la super-Eglise œcuménique, dont l'Antéchrist sera le chef, abritera dans son organisme quantité d'éléments réprouvés par Dieu, des instruments sataniques travestis en professionnels de la religion ou en laïques servant la cause d'un pseudo Evangile?

Si Daniel 4 entrevoit le pouvoir politique et économique de l'Antéchrist, Matthieu 13 évoque son pouvoir religieux; du reste, l'expression "le royaume des cieux", à l'en-tête de toutes les paraboles de Matthieu 13, s'applique à l'ensemble de la chrétienté, considérée dans le sens le plus large du terme; elle abrite en son sein le vrai et le faux, la vérité et l'erreur, la bonne terre et le mauvais terrain, le bon grain et l'ivraie, la farine et le levain, les bons et les méchants.

Babel (Babylone) veut dire "confusion". Or, quel mélange, quelle suprême confusion cette capitale du marchandage et du trafic d'âmes ne représente-t-elle pas?

2) Un "trésor de colère" pour Nebucadnetsar

Lorsque Dieu veut parler à quelqu'un, il use d'abord de bonté pour le pousser à la repentance. Mais si, par son endurcissement et son cœur impénitent, cet homme méprise la grâce qui lui est faite, il s'amasse un trésor de colère pour la manifestation du juste jugement de Dieu. (Romains 2:4-5)

Quand Daniel interpréta le songe de Nebucadnetsar, il l'engagea à changer de vie; mais le dictateur rejeta le sage conseil du prophète: (Daniel 4:27) il ne pratiqua pas la justice, ne mit pas un terme à ses iniquités, n'usa pas de compassion envers les malheureux. Cependant, Dieu lui accorde encore une année de sursis. Mais on ne joue pas impunément avec la grâce de Dieu. L'homme doit moissonner ce qu'il a semé. Au bout de douze mois, (Daniel 4:29) alors que le souverain se promenait dans son palais et qu'il exaltait à nouveau sa force et la gloire de sa magnificence, le décret du Très-Haut s'accomplit: En un instant, ce roi des rois qui avait fait trembler le monde fut frappé de lycanthropie, affection mentale où le malade se croit devenu un animal.

Le songe de Nebucadnetsar avait révélé un fait profondément significatif::

"Un de ceux qui veillent et qui sont saints descendit des cieux. Il cria avec force et parla ainsi: Abattez l'arbre, et coupez ses branches; secouez le feuillage, et dispersez les fruits, que les bêtes fuient de dessous, et les oiseaux du milieu de ses branches!" (Daniel 4:13-14)

Dieu soit béni pour la présence, dans le Ciel, de ceux qui veillent et qui sont saints! Lorsque les excès blasphématoires du super-pape de la grande Babylone seront à leur comble, le Saint qui veille reviendra du cCel pour le détruire "par le souffle de sa bouche et l'éclat de son avènement". (2Thessaloniciens 2:8) Il lui infligera le châtiment sans aucun sursis. Impossible à l'Antéchrist de renvoyer son cas à une Cour d'appel. Il fera face au Juge suprême qui le précipitera dans l'abîme.

3) Un acte de repentance de Nebucadnetsar

Le jugement de Dieu s'abattit sur Nebucadnetsar au moment même où, bouffi d'orgueil, il faisait l'étalage de ses réalisations... exactement comme l'insensé de la parabole ou le roi Hérode devant les Tyriens: (Luc 12:17-21; Actes 12:21-23) deux exemples où Dieu frappe irrémédiablement et sans délai. De même l'Antéchrist sera terrassé lorsqu'il aura outrepassé ses droits, étant entré dans le temple de Dieu pour se proclamer lui-même Dieu. (2 Thessaloniciens 2:4) Le jugement sur Nebucadnetsar procède tout de même de la grâce divine. Pour bien saisir le processus de cet acte bienveillant de la part de Dieu, mettons en parallèle Daniel 4 et Job 33, un chapitre où le patriarche est lui aussi l'objet de la bonté et du pardon de Dieu: (voir tableau ci-dessous)

  Job 33:14-30 Daniel 4
v. 14 Dieu parle cependant, tantôt d'une manière, tantôt d'une autre, et l'on n'y prend point garde. Nebucadnetsar est averti à quatre reprises et de diverses manières (1:17-20; 2:46-49; 3:28-30; 4:5-18), et il n'y prend point garde.
v. 15 II parle par des songes, par des visions nocturnes, quand les hommes sont livrés à un profond sommeil, quand ils sont endormis sur leur couche. Nebucadnetsar est averti par deux songes (chap 2 et 4).
v. 16-17 Alors il leur donne des avertissements... afin de détourner l'homme du mal et de le préserver de l'orgueil... L'orgueil de Nebucadnetsar est démesuré (cp. 4:30).
v. 23 Mais s'il se trouve pour lui un ange intercesseur (litt. un interprète)... qui annonce à l'homme la voie qu'il doit suivre, Daniel, interprète des songes, annonce à Nebucadnetsar la voie qu'il doit suivre (4:27).
v. 24 Dieu a compassion de lui Daniel certifie à Nebucadnetsar que son bonheur pourrait se prolonger (4:27).
  et dit à l'ange: Délivre-le, afin qu'il ne descende pas dans la fosse... Dieu relève Nebucadnetsar après sept ans de maladie mentale, et lui rend la raison (4:34).
v. 25 Sa chair a plus de fraîcheur qu'au premier âge, il revient aux jours de sa jeunesse. Les grands du pays le redemandent, et son royaume lui est rendu (4:36).
v. 26 II adresse à Dieu sa prière; et Dieu... lui rend son innocence... Lorsque Nebucadnetsar a prié, l'équilibre s'est rétabli dans son pauvre cerveau désemparé (4:34, 36).
v. 29-30 Voilà tout ce que Dieu fait... pour ramener son âme de la fosse. Dans - Daniel 4:34-37, Dieu ramène l'âme de Nebucadnetsar de la fosse.

Mais revenons à Daniel 4; Dieu donne encore un sursis à Nebucadnetsar. L'arbre est coupé, mais la souche où se trouvent les racines est laissée en terre. (Daniel 4:15) Dieu ôte le pouvoir au dictateur; mais il lui laisse la vie, afin qu'il apprenne parmi les animaux la leçon qu'il n'a pas voulu apprendre parmi les hommes.

Cependant, Nebucadnetsar fut encore l'objet de la miséricorde divine. Pendant sept ans, il partagea le sort des animaux qui, en principe, regardent par terre; mais au bout de sept ans, cette pauvre loque humaine privée de raison leva les yeux:

"Je levai les yeux vers le ciel, et la raison me revint." (Daniel 4:34)

Dès l'instant où Nebucadnetsar leva les yeux vers Dieu, sa raison lui revint. Or, sa première préoccupation fut celle de bénir le Très-Haut et de lui rendre grâce. Il voulut ensuite affirmer la souveraineté du Dieu du ciel devant tous ses sujets. Une proclamation qui ne laissa pas la moindre place aux ambitions humaines: "Tous les habitants de la terre ne sont à ses yeux que néant. Il agit comme il lui plaît avec l'armée des cieux et avec les habitants de la terre, et il n'y a personne qui résiste à sa main et qui lui dise : Que fais-tu?" (Daniel 4:35)

Cet hymne au Tout-Puissant fut le prélude au plus grand miracle divin dans la carrière de Nebucadnetsar: Ses grands le redemandèrent et il fut réhabilité dans ses fonctions de souverain des peuples. Il ne serait guère concevable de nos jours que de hautes responsabilités politiques, militaires ou religieuses soient confiées à un magistrat ayant passé sept années en univers psychiatrique. Le poids des antécédents est toujours déterminant et passe avant le critère des capacités professionnelles, surtout pour les candidats potentiels au pouvoir, appelés aux plus hautes fonctions... Mais le cas de Nebucadnetsar fut unique dans les annales. "J'honorerai celui qui m'honore, dit l'Eternel." (1 Samuel 2:30) Parce que l'empereur des Chaldéens a rendu gloire à Dieu, Dieu lui a rendu son office. Son plein équilibre mental et son complet rétablissement furent reconnus par tous, et tous ses sujets s'unirent pour le plébisciter à un nouveau mandat.

Lorsque Dieu frappe, l'homme est jeté à terre. Mais lorsque Dieu le rétablit parce que c'est sa volonté de le guérir, la société ne peut que constater la perfection de son intervention, sur le plan physique ou mental...

Il avait suffi à Nebucadnetsar de lever les yeux pour que la raison lui revienne. Or, quiconque lève les yeux vers Dieu peut obtenir grâce...

"Tournez- vous vers moi, et vous serez sauvés." (Esaïe 45:22)

Ce regard angoissé de l'ex-dictateur évoque pour nous celui de l'Israélite du chap. 21 des Nombres : l'Eternel châtiait son peuple rebelle par des morsures de serpents, mais

"quiconque avait été mordu par un serpent et regardait le serpent d'airain conservait la vie." (Nombres 21:9)

A l'un comme à l'autre, Dieu fit grâce de façon miraculeuse. Aujourd'hui encore, il suffit au pécheur repentant de regarder à Christ pour avoir la vie. Cela aussi est un miracle:

"Comme Moïse éleva le serpent dans le désert, il faut de même que le Fils de l'homme soit élevé, afin que quiconque croit en lui ait la vie éternelle. (Jean 3:14-15)

Lecteurs, levons les yeux vers l'Auteur de notre foi, afin d'être secourus dans nos besoins. (cf. Hébreux 12:2; Hébreux 4:16) Tant que nous regardons en bas, notre sort ne diffère en rien de celui des insensés, voire de celui des animaux qui ne savent pas prier. Mais dès l'instant où nous regardons à Christ, tout change !

Et, comme Nebucadnetsar, nous pouvons louer et glorifier Celui qui vit éternellement... et qui domine sur le règne des hommes pour le donner à qui il lui plaît!

 


blue care w Accueil
  Liens
  Plan du site        
  Contact
tampon 5x5 gris