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Le point de vue biblique - L'idolâtrie: une multitude de dieux

Précédemment, il était question d’idolâtrie. Nous avons vu de quelle façon des peuples entiers sont naïvement maintenus esclaves de pratiques d’adoration primitives. Non seulement des civilisations anciennes ont adoré des créatures humaines et des animaux, mais c’est encore le cas de peuples qui nous sont contemporains.

L’homme moderne et sa science n'aurait plus besoin de dieux?

Comme je le disais dans l’article précédent, c’est avec un sourire en coin que nous jugeons les pratiques religieuses de certaines nations. En tant que citoyens d’un Etat moderne et cultivé, nous croyons avoir depuis longtemps dépassé ces superstitions erronées grâce à l’objectivité que nous apporte la science. A tout le moins, nous aimons croire que nous sommes évolués et libres de toutes ces faussetés qui maintenaient captifs tant de peuples. Hélas, les idoles changent, mais le cœur de l’homme reste toujours le même.

C’est faux!!!

Bien malgré lui, l’homme ressent au plus profond de son être ce besoin d’adorer. Comme Jésus-Christ n’est plus l’objet de notre adoration, nous nous sommes tournés vers de nouveaux dieux que nous croyons mieux adaptés à ce que nous sommes. Si l’adoration est, comme le dit si bien Le Petit Robert, «d’aimer d’un amour ou d’une affection passionnée», force est d’admettre que nous adorons autant que le font certains peuples jugés primitifs dans leur pratique. Nous nous sommes donnés toute une panoplie d’idoles modernes que nous estimons être de simples passe-temps.

Les idoles modernes de la musique

Avez-vous déjà assisté à un spectacle de musique Rock où l’on peut voir des milliers de jeunes gens les bras levés dans les airs, les regards fixés sur la scène? A cela s’ajoutent des acclamations de la foule répondant au moindre mouvement des idoles qui s’exécutent pour en mettre plein la vue. Ce n’est rien d’autre que de l’adoration. Nous l’avons tous fait et nos enfants en font tout autant. L’homme a ce besoin inné de vénérer et d’adorer ce qui le dépasse.

Une multitude de dieux

Le livre des Actes (Nouveau Testament) au chapitre 17 nous rapporte la visite de l’apôtre Paul à Athènes. Alors que l’apôtre se trouvait dans l’Aréopage, il fit un discours dans lequel il déclara avoir remarqué que la ville grecque regorgeait d’idoles de toutes sortes. Dans l’Antiquité, tous les peuples s’adonnaient à l’adoration de multiples dieux. Les Romains et les Egyptiens avaient aussi leur panthéon de divinités. Ils adorait plusieurs dieux qui représentait chacun une sphère d’activité religieuse et culturelle particulière. Par exemple, le dieu de la fécondité n’était pas le même que le dieu de la guerre ou celui des calamités. Pour chaque besoin, on devait faire appel au dieu spécifiquement responsable de la cause particulière.

Adoration au seul Dieu d’Israël

Parmi tous ces peuples, Israël faisait bande à part. «Alors Dieu prononça toutes ces paroles, en disant: Je suis l’Éternel, ton Dieu, qui t’ai fait sortir du pays d’Égypte, de la maison de servitude. Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face. Tu ne te feras point d’image taillée, ni de représentation quelconque des choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont en bas sur la terre, et qui sont dans les eaux plus bas que la terre. Tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point...» (Exode 20:1-5).

Seuls les Juifs comprenaient que l’adoration ne peut être rendue qu’à Dieu.

 Réal Gaudreault, pasteur de l’Assemblée Chrétienne La Bible Parle Saguenay

 


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