La Parole ou le Néant
Qui était autrefois le prophète, sinon celui qui, en Israël, parlait de la part de Dieu, le porte-parole du Dieu créateur, s'adressant à l'homme créature?
On appelle ainsi aujourd'hui le visionnaire qui prétend annoncer le futur pour répondre à la curiosité inquiète de ses contemporains. Mais s'il est vrai que nous sommes troublés face à un avenir qui n'est guère prometteur, pourquoi donner sa confiance à des messagers dont on ne prend la peine de vérifier ni l'origine, ni la nature, ni l'effet, ni l'accomplissement desdites «prophéties»?
L'Antiquité, déjà, offre une grande confusion «prophétique». Il n'est qu'à lire les condamnations vigoureuses, par les écrivains de l'Ancien Testament, des faux prophètes et devins, pour se convaincre de ce que Calvin nommait l'Antiquité bien souvent mensongère et pleine de fables.
Mais notre siècle de technologie de pointe, de culture libérée, de morale émancipée est bien loin de cet obscurantisme... et pourtant nous avons peur! Nous sommes comme perdus – errants? – dans un univers dont les scientifiques nous apprennent à reculer les limites, et nous sommes tous saisis de vertige, emportés par la course folle des galaxies.
Ah! si un message venait nous dire qui sous sommes et où nous allons...
Dieu!
«Avant moi il n'a point été formé de Dieu,
Et après moi il n'y en aura point.
C'est moi, moi qui suis l'Eternel,
Et à part moi il n'y a point de sauveur.
C'est moi qui ai annoncé, sauvé, prédit...
C'est moi qui suis Dieu.
Je le suis dès le commencement...» (Esaïe 43:10.13)
«Personne n'a jamais vu Dieu; Dieu le Fils unique, qui est dans le sein du Père, est celui qui l'a fait connaître» (Jean 1:18).
Qui peut l'expliquer? Ou comprendre les dimensions de sa sagesse et de sa puissance? Il s'introduit pourtant dans notre vie d'hommes, de femmes, de jeunes, par ces paroles de la Bible, comme il s'est adressé par Esaïe à ceux du Vllle siècle avant J.-C. Avant, après, il est Dieu dès le commencement. Il est le Moi éternel, permanent, immuable, invariable – l'Eternel, nom que les versions françaises de la Bible rendent si exactement! Qui dira que Dieu est mort, lui qui «soutient toutes choses par sa parole puissante»? (Hébreux 1:3)
Le croyez-vous absent, impuissant ou inexistant? Alors, écoutez-le:
«Car ainsi parle l'Eternel, le créateur des cieux, le seul Dieu, qui a formé la terre (...): Je suis l'Eternel, et il n'y en a point d'autre. Je n'ai point parlé en cachette, dans un lieu ténébreux de la terre; je n'ai point dit à la postérité de Jacob: Cherchez-moi vainement! Moi, l'Eternel, je dis ce qui est vrai, je proclame ce qui est droit.» (Esaïe 45:18-19)
C'est Moi qui ai annoncé… (Esaïe 43:12)
Y a-t-il jamais eu Parole de Dieu qui n'ait pas eu son accomplissement? Parole des jours créateurs (Genèse 1), Parole qui choisit et appelle Abraham et désigne un peuple (Genèse 12:1-2); Dieu qui parle par les prophètes qui ont annoncé Christ (cp. Esaïe 7:14;9:5), par qui il a aussi créé l'Univers, et qui a fait la purification des péchés (Hébreux 1:3).
Quelle formidable annonce que celle de la Bible, Parole de Dieu historique et prophétique, en regard de laquelle les prédictions de toutes sortes faites de nos jours ne sont que néant et appellent le jugement de Dieu! (Esaïe 41:21-24)
C'est Moi qui ai annoncé, sauvé… (Esaïe 43:12)
«Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu (...) Toutes choses ont été faites par elle (...) Et la Parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité...» (Jean 1:1, 3, 14)
L'Evangile ouvre nos yeux et notre cœur aux paroles uniques du Fils unique de Dieu, paroles de grâce – beauté, pureté, équilibre – et de vérité, dans un monde où le mensonge est tant partagé et où les hommes boivent avec tant d'avidité la séduction et la tromperie d'enseignements qui laissent insatisfait, ne résolvent aucun problème et éloignent de Dieu.
«II n'y a de salut en aucun autre; car il n'y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés.» (Actes 4:14)
C'est le nom de Jésus.
C'est Moi qui ai annoncé, sauvé, prédit… (Esaïe 43:12)
Les astrologues n'ont, c'est évident, aucune prise sur les événements qu'ils prédisent, ni sur leur échéance. Notre génération peut être séduite par leurs prédictions, que Jésus appelle mensonges de faux christs et de faux prophètes (cp. Matthieu 24:24).
Jésus annonce la fin des temps, et les signes qui la précéderont. C'est le refroidissement de la charité, avec son corollaire, les famines, cataclysmes, séductions! (cp. Matthieu 24:4-12).
La Bible nous enseigne que l'ensemble de ces événements constitue le jugement, et n'est que la conséquence de l'attitude de l'humanité de tous les temps face à la Parole de Dieu, mise en doute, critiquée et rejetée. Cela, les astrologues ne le disent pas, comme ils ne disent pas que l'amour de Dieu, son salut manifesté en Jésus-Christ, s'offre plus que jamais en ces temps de ténèbres, à la manière d'une invitation de dernière heure! Pressante.
Quelle merveilleuse révélation du plan de Dieu pour toutes ses créatures!
Pourriez-vous encore hésiter?
Laisser les présages d'hommes sans espérance assombrir encore plus l'avenir?
Rester paralysé, plutôt que de vous élancer avec foi, de tout votre cœur, vers Jésus?
Tournez le dos à vos doutes et à vos craintes!
Lisez la Bible, saisissez et acceptez ce qu'elle vous dit, à vous, personnellement!
Si Jésus est mort sur la croix, et est ressuscité le troisième jour, c'est pour vous mettre à l'abri du jugement.
"Vous vous êtes convertis à Dieu, en abandonnant les idoles pour servir le Dieu vivant et vrai, et pour attendre des cieux son Fils, qu'il a ressuscité des morts, Jésus, qui nous délivre de la colère à venir." 1 Th 1:9-10.
C'est là le salut.
Jean-Marc Genet
