Chapitre 20. La sanctification (B)
Matthieu 5:48 soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait.
Tandis qu'il y aura toujours dans nos vies de nouveaux terrains à conquérir pour Christ, notre ambition de chaque instant ne doit pas se situer en dessous du commandement de Dieu, c'est-à-dire de la perfection.
Ephésiens 4:12-13 pour le perfectionnement des saints en vue de l’œuvre du ministère et de l’édification du corps de Christ, jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ;
2 Pierre 3:18 Mais croissez dans la grâce et dans la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. A lui soit la gloire, maintenant et pour l’éternité! Amen!
Bien que la restauration de la communion avec Dieu pour un chrétien qui a péché puis confessé ses péchés soit une vérité réconfortante, il n'en est pas moins vrai que la vie chrétienne doit être quelque chose de plus que de retomber continuellement dans les mêmes péchés et de devoir toujours les confesser.
Romains 6:1-19 Que dirons-nous donc? Demeurerions-nous dans le péché, afin que la grâce abonde? Loin de là! Nous qui sommes morts au péché, comment vivrions-nous encore dans le péché? Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, c’est en sa mort que nous avons été baptisés? Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie. En effet, si nous sommes devenus une même plante avec lui par la conformité à sa mort, nous le serons aussi par la conformité à sa résurrection, sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché soit réduit à l’impuissance, pour que nous ne soyons plus esclaves du péché; car celui qui est mort est libre du péché. Or, si nous sommes morts avec Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui, sachant que Christ ressuscité des morts ne meurt plus; la mort n’a plus de pouvoir sur lui. Car il est mort, et c’est pour le péché qu’il est mort une fois pour toutes; il est revenu à la vie, et c’est pour Dieu qu’il vit. Ainsi vous-mêmes, regardez-vous comme morts au péché, et comme vivants pour Dieu en Jésus-Christ. Que le péché ne règne donc point dans votre corps mortel, et n’obéissez pas à ses convoitises. Ne livrez pas vos membres au péché, comme des instruments d’iniquité; mais donnez-vous vous-mêmes à Dieu, comme étant vivants de morts que vous étiez, et offrez à Dieu vos membres, comme des instruments de justice.
Car le péché n’aura point de pouvoir sur vous, puisque vous êtes, non sous la loi, mais sous la grâce. Quoi donc! Pécherions-nous, parce que nous sommes, non sous la loi, mais sous la grâce? Loin de là! Ne savez-vous pas qu’en vous livrant à quelqu’un comme esclaves pour lui obéir, vous êtes esclaves de celui à qui vous obéissez, soit du péché qui conduit à la mort, soit de l’obéissance qui conduit à la justice? Mais grâces soient rendues à Dieu de ce que, après avoir été esclaves du péché, vous avez obéi de cœur à la règle de doctrine dans laquelle vous avez été instruits. Ayant été affranchis du péché, vous êtes devenus esclaves de la justice. Je parle à la manière des hommes, à cause de la faiblesse de votre chair. De même donc que vous avez livré vos membres comme esclaves à l’impureté et à l’iniquité, pour arriver à l’iniquité, ainsi maintenant, livrez vos membres comme esclaves à la justice, pour arriver à la sainteté.
Si nous avons part aux bienfaits de la mort de Christ pour notre justification, nous devrions aussi avoir part à la puissance de Sa vie afin de ne plus être esclaves du péché. Si nous nous livrons sans plus attendre à Christ, il fera que nos vies produisent beaucoup de fruits.
2 Corinthiens 13:13 Que la grâce du Seigneur Jésus-Christ, l’amour de Dieu, et la communion du Saint-Esprit, soient avec vous tous!
Nous avons vu dans nos études sur la "nouvelle relation" avec Dieu que nous sommes maintenant, comme chrétien, en relation personnelle avec chacune des trois Personnes de la Trinité. Cette relation n'est jamais automatique ni essentiellement légale. Elle est personnelle et vitale. Dieu le Père est mon Père; je suis uni et identifié à Dieu le Fils; Dieu le Saint-Esprit demeure en moi. La Bible nous dit que cette triple relation est un fait réel, de la même façon qu'elle déclare que la justification et le ciel sont des réalités.
Nous avons vu qu'une fois sauvés, nous le sommes pour toujours, mais que certains chrétiens n'ont pas cette assurance, simplement parce qu'ils n'ont jamais réalisé ce que la Bible enseigne à ce propos, ou qu'ils n'ont pas fait confiance à ses déclarations qu'ils connaissent pourtant.
Il est aussi possible d'être chrétien et de ne pas profiter de ce que la relation vitale avec les trois Personnes de la Trinité signifie dans une vie chrétienne. Nous devons d'abord saisir le fait de notre relation vitale avec le Dieu trinitaire, par l'intelligence, et ensuite par la foi, commencer à agir selon cette réalité. Ici, je vous recommande de revoir les trois études sur la "nouvelle relation" avec le Père, avec le Fils et avec le Saint-Esprit.
Ephésiens 3:14-19 A cause de cela, je fléchis les genoux devant le Père, de qui toute famille dans les cieux et sur la terre tire son nom, afin qu’il vous donne, selon la richesse de sa gloire, d’être puissamment fortifiés par son Esprit dans l’homme intérieur, en sorte que Christ habite dans vos cœurs par la foi; afin qu’étant enracinés et fondés dans l’amour, vous puissiez comprendre avec tous les saints quelle est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur, et connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, en sorte que vous soyez remplis jusqu’à toute la plénitude de Dieu.
2 Corinthiens 12:9 et il m’a dit, Ma grâce te suffit, car ma puissance s’accomplit dans la faiblesse. Je me glorifierai donc bien plus volontiers de mes faiblesses, afin que la puissance de Christ repose sur moi.
Ce n'est pas ma faiblesse qui compte, mais la force du Dieu trinitaire.
1 Jean 5:3-5 Car l’amour de Dieu consiste à garder ses commandements. Et ses commandements ne sont pas pénibles, car tout ce qui est né de Dieu triomphe du monde; et la victoire qui triomphe du monde, c’est notre foi. Qui est celui qui a triomphé du monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu?
La victoire qui triomphe du monde est notre foi (ceci ne signifie pas que le fondement soit notre foi; le seul fondement, pour la sanctification autant que pour la justification, est l'œuvre parfaitement accomplie de Christ). La Bible nous parle de la réalité de la justification et de celle de notre relation présente et vitale avec la Trinité; mais, ni pour l'une ni pour l'autre, une simple acceptation intellectuelle ne suffit. Connaissant les faits, nous devons nous reposer sur eux par la foi. La justification est un acte; je me jette en Christ mon Sauveur une fois pour toutes et Dieu déclare que je suis justifié pour toujours. La sanctification est un processus qui commence quand je prends Christ comme Sauveur et qui se poursuit jusqu'à la mort. Ainsi dans ma vie quotidienne de chrétien, à chaque instant de ma vie, je dois, par la grâce de Dieu, me reposer par la foi sur ma relation présente et vitale avec les trois Personnes de la Trinité. Autant en ce qui concerne la justification que la sanctification, je dois comprendre que je ne puis pas accomplir la loi divine par ma propre force. Je dois donc, pour ma justification, me reposer par la foi en Christ mon Sauveur et, pour la sanctification, je dois m'appuyer instant après instant sur la réalité de ma relation présente et vitale avec Dieu le Père, le Fils et le Saint-Esprit. La Bible me dit que cette relation vitale est un fait. Par la foi je m'approprie cette réalité en ce moment même - toute ma vie n'étant qu'une succession de ces moments. Ainsi, par la grâce de Dieu, "Ses commandements ne sont pas pénibles". Par la grâce de Dieu aussi, je peux recevoir la puissance spirituelle, alors, le Seigneur sera le sujet de mes louanges.