Messages pour votre coeur - ligne

 

3 textes sur le thème: Avoir la PAIX en soi

Avoir la paix en soi

1. «Je vous donne ma paix»

«Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Je ne vous donne pas comme le monde donne.» (Jean14:27).

Ces paroles, exprimées avec simplicité et autorité, ne sont-elles pas exactement ce qu'il vous faut en ce moment ? Peut-être pensez-vous :
– La paix ! C'est justement ce que je n'ai pas; je la désire plus que tout au monde, mais je ne sais comment l'obtenir.
– La paix ! Mon état et mes circonstances en sont vraiment l'opposé. Comment un changement serait-il possible ?
– La paix ! Quelle utopie, quel beau mirage, quelle illusion!
– La paix ! Elle ne peut être pour moi, je ne la mérite pas, je suis bien trop mauvais.

«Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix.» Vos raisonnements, bien compréhensibles, peuvent à la rigueur étouffer cette voix, mais non pas la couvrir complètement. Connaissez-vous l'auteur de cette affirmation extraordinaire? C'est Jésus, le Fils de Dieu, celui qui vous a aimé au point de donner sa vie pour vous. Il l'a fait pour quiconque, pour chacun d'entre nous, sans conditions, sans rien exiger en retour, gratuitement.

«Je vous donne ma paix.» Oui, le Donateur est là. Il sait tout, il connaît votre situation et vient à vous, maintenant, avec un message de paix. Il vous dit que par sa mort, il a porté lui-même votre péché et qu'il l'a expié. Par sa résurrection, il justifie celui qui croit en lui et qui, en toute simplicité, s'approprie ce don: «Etant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ...» (Romains 5:1).

Et cette voix de poursuivre: «Je ne vous donne pas comme le monde donne.» Comment le monde, en effet, pourrait-il nous donner la paix, la véritable paix, puisqu'il ne la connaît pas? Il connaît les luttes, les mécontentements, l'angoisse et la crainte. La «paix» qu'il propose est trompeuse et n'a pour base ni justice ni équité. Par conséquent, elle ne dure pas et ne peut rien donner.

La paix de Dieu est différente de celle du monde! Il s'agit de quelque chose de grand, de beau, que Dieu destine à mon coeur, à votre coeur. Cette paix-là n'est ni un armistice, ni un narcotique, ni un remède pour un soulagement passager. Elle est l'effet d'une cause précise : la victoire remportée par le Fils de Dieu, dans une lutte sans merci contre un ennemi implacable. Oui, Jésus a triomphé de Satan lui-même, pour lui arracher ses victimes. Il a ébranlé les puissances infernales, il a traité le mal à la racine.

Posséder la paix ne signifie pas non plus rechercher des formes religieuses, de la sentimentalité, une allure dévote... C'est avoir la paix du cœur, une paix profonde, vraie et divine, pour notre vie tout humaine !

En voici quelques manifestations pratiques:

  • Le repos intérieur de l'âme justifiée par le sacrifice de Christ à la croix, cet acte juridique accompli une fois pour toutes.
  • La paix du cœur dans toutes les circonstances, parfois les plus adverses et les plus diverses, où tout semble s'embrouiller, se contredire, se compliquer.
  • La paix dans le deuil, la tristesse, la souffrance. C'est le seul vrai remède pour vous qui passez par ce chemin. Dieu saura mesurer votre épreuve et vous empêchera de sombrer. «Et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ.» (Philippiens 4:7)
  • La délivrance réelle et absolue dont vous pouvez être l'objet dans votre situation présente, aussi négative et désespérée soit-elle à vos propres yeux.

La paix par rapport à l'avenir. Nul ne peut se soustraire à la mort et à l'au-delà. La Bible dit: «Il n'y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ.» (Romains 8:1).

«Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Je ne vous donne pas comme le monde donne.»
Cette paix merveilleuse que nul homme n'aurait pu acquérir par ses propres moyens, Dieu vous l'offre gratuitement. Ne voulez-vous pas la faire vôtre maintenant?

H. E. A.

2. J'ai trouvé la paix

Je suis né dans une famille catholique pratiquante. Mais je suivais mes parents à l'église par obéissance, sans motivation personnelle. Le service militaire m'a donné l'occasion de me libérer de cette obligation religieuse.

Pourtant, pour mon mariage, j'ai tenu à passer par l'Eglise, car j'avais tout de même la crainte de Dieu, et j'étais résolu à faire tout mon possible pour que notre ménage soit heureux. Au départ, nous n'avions pas grand-chose. Je comptais beaucoup sur l'acquisition de biens matériels pour réaliser notre bonheur. Ainsi, nous avons atteint un certain niveau de confort, mais malheureusement nous n'étions pas heureux ensemble, ma femme et moi; nous donnions seulement l'apparence d'une bonne entente. Les disputes étaient de plus en plus fréquentes et pénibles. Le divorce devint une solution souhaitable.

Or, près de chez nous habitaient des connaissances qui nous ont invités à une soirée où l'on parlait de la Bible. J'ai accepté, surtout pour leur rendre service, car ils n'avaient pas de voiture pour se rendre à cette réunion. En entrant dans la salle, j'ai été frappé par le genre de public que je voyais. Je m'attendais à trouver essentiellement des personnes âgées, et des naïfs... ou encore, en un mot des «ratés» (excusez-moi !).

Mais il y avait là des jeunes, des personnes responsables, des gens engagés dans la vie et qui semblaient bien équilibrés. J'ai surtout été impressionné par les deux prédicateurs: ils étaient jeunes aussi, et n’étaient ni des personnes âgées, ni des naïfs... et n'avaient vraiment rien à voir avec des «ratés» !

Comment pouvaient-ils consacrer leur temps à Dieu alors qu'ils avaient tout pour profiter de la vie ?... Je les aurais facilement imaginés ailleurs ce soir-là!
Je ne me souviens plus du tout de ce qu'ils ont dit. Mais je sais que j'ai remis en question mes opinions, moi qui croyais par exemple qu'il n'y avait plus rien après la mort... Après avoir entendu plusieurs autres messages, j'ai acheté la Bible et me suis mis à la lire. J'ai découvert peu à peu que ce n'était pas un livre comme les autres. Ainsi, par exemple, cette prophétie concernant Israël; il était écrit que les Juifs seraient chassés de leur pays et dispersés parmi toutes les nations, puis que Dieu les ramènerait un jour dans leur patrie... ce qui s'est effectivement produit.

Puis la Bible s'est adressée plus personnellement à moi. Elle m'a appris qu'il est réservé aux hommes de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement (Hébreux 9:27): une vie éternelle sans Dieu, dans la perdition. J'ai compris que si je venais à mourir subitement, Dieu ne pourrait me recevoir auprès de lui. Cette condamnation interviendrait, non pas à cause des fautes que j'avais commises, mais avant tout parce qu'étant coupable je ne voulais pas recevoir Christ comme Sauveur de ma vie. Je savais que pour venir à Christ il me fallait abandonner pas mal de choses. Et je pensais que la vie chrétienne serait une vie de privations ! Au contraire, je découvris une vie délivrée. Croyez-le: je ne voudrais pas revenir en arrière, pas même revivre les moments que je considérais comme les meilleurs autrefois.

Accepter Jésus-Christ comme Sauveur et Maître, ce n'est pas seulement recevoir la certitude d'une vie éternelle avec Dieu, mais c'est aussi expérimenter une vie de paix en son cœur. Je n'ai pas connu cette paix tout de suite; car si je reconnaissais l'échec de ma vie passée, je comptais toujours sur mes propres forces quant à l'avenir. J'ai lutté, je me suis efforcé de vivre selon les normes bibliques, jusqu'au jour où Dieu m'a arrêté par cette déclaration: «Vous êtes tous fils de Dieu par la foi en Jésus- Christ.» (Galates 3:26)

J'ai compris alors que seule ma foi comptait pour Dieu, et non pas mes efforts ou mes bonnes oeuvres. Je suis venu à lui PAR LA FOI seulement. C'est alors que j'ai acquis la certitude que Dieu m'acceptait tel que j'étais, et j'ai vraiment trouvé la paix du cœur.

Jean-Pierre Zimberlin

3. Marche vers la paix... Comment ?

  • Etre en paix, confiant en toute circonstance? Mais vous n'y pensez pas! Ah! si vous saviez ce qu'il m'arrive, tous mes soucis, tous mes ennuis... La paix? quelle utopie!
  • Je comprends, mais permettez une question. Dieu se serait-il trompé lorsqu'il a dit, et c'est écrit dans la Bible: «Ne vous inquiétez de rien; mais en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu par des prières... Et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées...» Philippiens 4:6-7) ?

Non, Dieu ne se trompe pas. Mais il faut reconnaître que cette expérience de paix n'est pas courante aujourd'hui. Est-ce à dire qu'elle est irréalisable ? Peut-être se trouve-t-il dans votre entourage quelqu'un qui reflète cette paix, cette sérénité. Et cela vous étonne. Malgré les circonstances contraires, cette personne semble inébranlable. Comment fait-elle ?

Pour acquérir cette force intérieure, elle s'est mise à l'écoute de Dieu dans la Bible et a suivi la démarche qu'il propose:

  1. Reconnaître son incapacité naturelle à faire le bien, toujours le bien, et satisfaire les exigences justes et saintes de Dieu; lui confesser cette faillite et en demander pardon.
  2. Accepter avec confiance le remède de Dieu, en ce qu'il a imputé nos fautes à son Fils Jésus- Christ, qui les a expiées en mourant à notre place sur la croix. Nos péchés étant expiés, le pardon devient possible.
  3. S'approprier par la foi le pardon que Dieu offre, ce qui équivaut à recevoir Christ comme Sauveur et Maître de notre vie.

Cette démarche constitue la première étape, indispensable pour faire de vous un enfant de Dieu (Jean 1:12). Elle vous réconcilie avec Dieu et vous assure la vie éternelle, l'au-delà en sa présence. Mais il y a plus. Nous avons besoin de paix ici-bas, dans nos circonstances quotidiennes. Comment pouvons-nous aimer ceux qui ne nous aiment pas, pardonner, espérer, croire encore et toujours? Si j'ai reçu Christ comme Maître de ma vie, il faut que je le laisse agir en moi, à ma place. Ce que je ne peux pas faire, il le peut, par sa présence en moi. L'apôtre Paul explique ainsi cette transmission de pouvoir:

«La mort de Christ en croix a été aussi la mienne. Je reste crucifié avec lui, et si je continue à vivre, ce n'est plus mon ancien Moi qui est à l'œuvre, c'est le Christ vivant qui agit et reproduit sa vie en moi.» (Galates 2:20, v. Kuen).

A cette condition seulement, la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera notre cœur et nos pensées, et les maintiendra dans la communion du Christ Jésus.

Jacqueline Braunschweiger

 


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