4 textes sur le thème: Où trouver le secours ?
1. Le bon secouriste
L'homme est là, étendu, sans vie. Trop tard ? Quelqu'un se penche sur lui et va pratiquer le premier «geste de vie» de l'humanité. Le premier «bouche à nez». Le but n'est pas de ranimer cet homme mais de l'animer.
«L'Eternel souffla dans ses narines un souffle de vie et l'homme devint une âme vivante.» Genèse 2:7
Beaucoup plus loin dans le récit, nous retrouvons cet homme en péril, assailli par des brigands et laissé à demi mort au bord du chemin. Deux personnes vont, à tour de rôle, passer par là, le voir... et se détourner. C'est vrai qu'il n'est pas très beau à regarder!
«La tête entière est malade, et tout le cœur est souffrant. De la plante du pied jusqu'à la tête, rien n'est en bon état: ce ne sont que blessures, contusions et plaies vives.» Esaïe 1.5-6
Et ces deux hommes dont l'étiquette sociale et religieuse nous aurait donné lieu d'attendre une autre attitude, ne se sont pas sentis concernés. Ce n'était qu'une étiquette! Finalement, c'est un étranger, un immigré, celui que l'on méprise, un Samaritain qui interviendra: le bon Samaritain!
«Mais un Samaritain, qui voyageait, étant venu là, fut ému de compassion lorsqu'il le vit. Il s'approcha, et banda ses plaies, en y versant de l'huile et du vin; puis il le mit sur sa propre monture, le conduisit à une hôtellerie, et prit soin de lui.» Luc 10:33-34
Celui qui pratiqua le premier geste de vie n'est pas indifférent à la détresse de sa créature. Il est venu lui-même, en personne, à son secours. Car l'immigré, le bon Samaritain de la parabole n'est autre que lui: Jésus-Christ.
Si aujourd'hui vous vous reconnaissez dans le portrait de cette victime, dans la solitude, la souffrance, la détresse, assailli par la violence et la haine qui ravagent la société, meurtri par votre péché, sachez qu'il y a de l'espoir, quand bien même des «étiquettes» vous auraient déçu. Jésus-Christ, le bon secouriste, le bon Samaritain, désire prendre soin de vous, vous mettre au bénéfice de ce qu'il a déjà accompli sur la croix:
«Ce sont nos souffrances qu'il a portées, c'est de nos douleurs qu'il s'est chargé... Il était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités; le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, et c'est par ses meurtrissures que nous sommes guéris». Esaïe 53:4-5
«Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec lui-même, en n'imputant point aux hommes leurs offenses.» 2 Cor. 5:19
Tel que vous êtes, abandonnez-vous à Dieu car de lui jamais vous ne serez déçu.
Jean-Philippe Lipoff
2. Deux destinations
Le lecteur attentif de la Bible peut constater qu'un nombre important de prophéties se sont déjà partiellement ou totalement réalisées: Jésus-Christ, Israël, problèmes du monde actuel, etc. Il est donc certain que celles figurant dans les pages de l'Apocalypse se réaliseront aussi. A la fin de ce dernier livre de la Bible sont décrits deux lieux, très différents, qui sont aussi deux destinations finales possibles pour l'homme. D'abord un étang de feu (Apocalypse 20:14-15), appelé couramment l'enfer, ensuite, un nouveau ciel et une nouvelle terre, ainsi qu'une ville sainte dans laquelle Dieu lui-même aura son trône. (Apocalypse 21; 22:1-5)
En sursis
En matière juridique, le sursis est l'ajournement de la peine, non la remise de celle-ci. La Bible dit que Dieu a déjà jugé le monde (Jean 16:8-11), mais qu'il use de patience (2 Pierre 3:9), voulant que tous les hommes soient sauvés. (1 Timothée 2:4)
Sauvés de quoi ? Sauvés du jugement de toutes leurs actions connues ou secrètes (Romains 2.16) et de la sentence : la condamnation à la perdition, à la honte éternelle (Daniel 12:2).
Autrement dit, le monde est en sursis, et si un acte de clémence du Souverain n'intervient pas, la peine sera appliquée, irrémédiablement. Mais qui donc peut, sinon Dieu, changer cette destinée?
Plan de sauvetage
Voyant la situation désespérée de l'homme – il n'y a pas de distinction : tous ont péché (Romains 3:23) – Dieu a conçu le plan de sauvetage suivant: venir lui-même sur terre sous forme humaine. C'est ce qui s'est produit il y a quelque 2000 ans. Jésus- Christ, l'Homme-Dieu, est venu chercher et sauver ce qui était perdu pour l'éternité (Luc 19:10). C'est pourquoi il a dit des paroles qu'il était le seul à pouvoir prononcer, par exemple: «Celui qui m'a vu a vu le Père (Dieu)» (Jean 14:9), ou: «Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi» (Jean 14:6), et: «Celui qui croit en moi vivra, même s'il meurt» (Jean 11:25). En fait, c'est le Sauveur qui est mort, lui le Juste, pour les injustes, afin de nous amener à Dieu", puis il est ressuscité. Dieu a réalisé, entièrement, le plan de salut éternel de l'homme, il ne reste à ce dernier qu'à y entrer.
Le critère de Dieu
Contrairement à une erreur très répandue – par méconnaissance de l'Evangile – il n'y a pas, pour Dieu, des bons et des méchants, mais des sauvés et des perdus. C'est pour cette raison que toute la Bible atteste avec force le fait que Dieu prête attention à la foi (Hébreux 11) et à la foi seule, mais pas en n'importe qui ou en n'importe quoi: «Celui qui croit au Fils (Jésus-Christ) a la vie éternelle; celui qui ne croit pas au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui» (Jean3:36). Tel est le critère de Dieu pour le salut éternel.
Alors que les paroles de l'Evangile sont claires et lumineuses, il faut reconnaître – à regret – qu'elles ont été compliquées et embrouillées par la religion.
Décision
Puisque de son côté Dieu a tout accompli pour nous assurer une éternelle félicité en sa présence, il nous appartient de décider si nous voulons ou non ce salut. Dans l'affirmative, nous sommes invités à:
- Croire que Jésus-Christ est Dieu, Sauveur, qu'il est mort pour nos fautes et qu'il est ressuscité pour notre justification (Romains 4:25)
- Demander pardon à Dieu – il comprendra nos termes – pour notre péché, notre indifférence à son égard et notre incrédulité passée, et le remercier pour le salut offert gratuitement en Jésus-Christ.
Nous connaîtrons alors la paix véritable, le repos de la conscience et l'heureuse assurance que rien ne pourra plus nous séparer de l'amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ.
Fredy Boesch
3. Oter le masque
A 18 ans, j'avais déjà écrit quantité de poèmes. J'en avais même écrit bon nombre sur le thème: «Dieu n'existe plus!» Nietzsche l'ayant tué et d'autres encore... je finissais de l'enterrer. La littérature prenait toute la place dans ma vie. Philosophes, penseurs, poètes, c'est eux qui étaient mes potes. Mais à force de vivre avec des gens comme Sartre, Camus, Rimbaud, Lautréamont, etc., on ne contracte pas la joie de vivre. C'est plutôt nauséeux !
Alors je commençai à me demander à quoi sert de vivre une vie de bête et mourir plus bêtement encore. J'avais soif d'Absolu, de vérité, je voulais trouver le bonheur quelque part, la solution à mes problèmes et à ceux de ce monde!
Ne me dites pas que vous rayonnez la joie ou que vous êtes heureux. Ou alors expliquez-moi ça, je vous prie. J'aimerais savoir si vous avez la paix dans votre cœur. Ah ! ça, ça m'intéresse. Moi, voyez-vous, je balbutie, et je prends des suées, je deviens tout rouge quand on me parle et je pars en courant quand je n'en finis plus de perdre la face. Au bout du compte je suis si malheureux que la mort devient pour moi une pensée douce. Ah ! l'apaisement de toutes les passions avec RIEN derrière. Ni Dieu ni Diable; un néant où l'on est heureux parce qu'on ne se fatigue plus à penser à la vie !
Du coup, je commence à prendre plein de médicaments, histoire de me calmer, d'oublier ma misère. Je tente de me suicider une fois… Mais la Providence en juge autrement. Les médecins me ramènent à la vie après bien des combats. Ce Dieu que je ne connais pas, décidément, est bon, vraiment bon. Il veille sur moi et prévient ma folie !
Lionnel, professeur d'EPS, un beau jour vient me rendre visite. Lors de nos études ensemble au CREPS, ce fêtard s'était fait moine (je veux dire qu'il s'était mis à lire la Bible et à croire des histoires pas possibles)! Lui, le «Primatologue», avait commencé de ne plus faire descendre l'homme du singe mais d'Adam et d'Eve. Quelle révolution en son temps! Lionnel était devenu bien sage et lisait sa Bible tous les jours. Et voilà qu'il recommence, sept ans plus tard, à me «baratiner» sur l'amour de Dieu POUR MOI. Mais c'est fou comme il est calme et serein, Lionnel !
– Tu te souviens, Lionnel, je voulais toujours être le premier. D'abord en course à pied, après... je voulais dépasser Rimbaud, devenir «Le Poète de ce siècle». Et puis ce film que je voulais tourner. Tout devait être réglé avant que j'aie 30 ans. Et maintenant, regarde ! Je suis une loque, une loque, tu m'entends ?
Non, Lionnel n'entend pas. Il ouvre sa Bible et me dit qu'il a un passage pour moi. Quelle claque, mes amis. Ah! je comprends: DIEU RÉSISTE AUX ORGUEILLEUX, MAIS IL FAIT GRÂCE AUX HUMBLES (Jacques 4:6).
Une voix résonne dans ma conscience. Avoue-le, Henri, avoue-le donc: tu n'es qu'un petit prétentieux. Tu as toujours voulu être le premier partout! Mais reconnais le fiasco et ôte le masque une fois pour toutes.
Lionnel s'en va en me laissant une Bible. Je n'ai jamais été si heureux de ma vie. En lisant l'Evangile selon Jean, je m'arrête à un passage connu: Voici l'Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde (Jean 1:29). Dessous, il y a une référence: Esaïe 53:1-7. Je finis par trouver Esaïe: Qui a cru à ce qui nous était annoncé ? Qui a reconnu le bras de l'Eternel ? Il (Jésus- Christ) s'est élevé devant lui (Dieu le Père) comme une faible plante, Comme un rejeton qui sort d'une terre desséchée; Il n'avait ni beauté, ni éclat pour attirer nos regards, Et son aspect n'avait rien pour nous plaire. Méprisé et abandonné des hommes... (Esaïe 53:1-3
D'un seul coup, la lumière jaillit en moi. Je saisis que Dieu existe, qu'il est vivant, qu'il est VRAI. Dieu agit dans mon cœur. Il me parle de SON Fils... abandonné par MOI, blessé POUR MES PÉCHÉS, brisé POUR MES INIQUITÉS (cf. 53:5). Ô Seigneur, quel grand amour, quel grand amour dont tu m'as aimé! C'est donc à cause de MOI que TU es mort, à cause de MOI !
Ce soir-là, Jésus est devenu MON Sauveur. Ma vie commençait à prendre son sens. Combien j'avais erré avant de retourner vers le berger de mon âme. Nous étions tous errants comme des brebis, chacun suivait sa propre voie, poursuit Esaïe.
Ô ami, toi, «ce CHACUN que je ne connais pas», quelle voie suis-tu encore ? T'es-tu jamais approché de ton Sauveur, de ton Seigneur, de ton Roi ? Fais-le maintenant. Avant qu'il ne soit trop tard.
Henri Vial
4. Conclusion
De Dieu à nous:
Dieu est pour nous un refuge et un appui, un secours qui ne manque jamais dans la détresse. C'est pourquoi nous sommes sans crainte...
Heureux ceux qui placent en lui leur appui! Ne crains rien, car je suis avec toi; ne promène pas des regards inquiets, car je suis ton Dieu; je te fortifie, je viens à ton secours, et je te soutiens...
Le Seigneur est mon aide, je ne craindrai rien.
(Psaume 46:2-3; 84:6; Esaïe 41:10; Hébreux 13:6)