Le point de vue biblique
CHRIST EN MOI
Bien des chrétiens s’appuient sur des fondements très peu consistants, c’est pourquoi leur vie ne semble aller nulle part. L’exemple est repris à de multiples reprises dans l’Écriture, le roc ou le sable. Or, qu’est-ce que le sable et qu’est-ce donc que le roc? À quoi associons-nous ces deux fondements?
Luc 6:46-49
«Pourquoi m’appelez-vous: Seigneur, Seigneur! et ne faites-vous pas ce que je dis? Tout homme qui vient à moi, entend mes paroles et les met en pratique, je vous montrerai à qui il est semblable: Il est semblable à un homme qui bâtit une maison. Il a creusé profondément et posé le fondement sur le roc. Une inondation est venue, et le torrent s’est rué contre cette maison, sans être capable de l’ébranler, parce qu’elle était bien bâtie. Mais celui qui entend et ne met pas en pratique est semblable à un homme qui a bâti une maison sur la terre, sans fondement. Le torrent s’est rué contre elle: aussitôt elle s’est écroulée, et la ruine de cette maison a été grande.»
Le sable c’est nous
Sans trop le réaliser, beaucoup de chrétiens fondent leur marche avec Dieu sur le mauvais fondement, c’est à dire: eux-mêmes. Par là, j’entends que pour bien nous situer devant Dieu, nous regardons trop souvent à nous-même, à nos réussites ou à nos échecs. En ce sens, nous devenons la principale raison pour laquelle Dieu devrait nous bénir ou nous bannir. Ayant continuellement le regard sur nous-mêmes, nous devenons le centre de toute notre attention. Voilà pourquoi certains croyants se méprisent eux-mêmes sous prétexte qu’ils sont trop pécheur pour s’approcher de Dieu. À l’inverse, d’autres se pensent suffisamment justes pour s’approcher de Dieu à cause de leurs bonnes œuvres. Or, devant Dieu, ces deux individus échoueront parce qu’ils s’appuient sur eux-mêmes.
Jérémie 17:5-6
«Ainsi parle l’Éternel: Maudit soit l’homme qui se confie dans l’homme, qui prend la chair pour son appui, et qui détourne son coeur de l’Éternel! Il est comme un misérable dans le désert, et il ne voit point arriver le bonheur; il habite les lieux brûlés du désert, une terre salée et sans habitants.»
«Maudit soit l’homme…»
Nous répétons la même erreur à chaque fois que nous nous appuyons sur nous-mêmes. Si mes échecs sont la raison pour laquelle je me juge indigne de Dieu, je viens donc de commettre le péché de m’appuyer sur ma propre chair. De même, si mes réussites sont la raison pour laquelle je me juge digne de Dieu, je pêche encore par excès de justice propre. Le problème qui est soulevé ici est celui du fondement sur lequel je m’appuie: moi, ou Jésus-Christ? Si ce fondement est moi-même, alors je demeure sous la malédiction de la vieille nature pécheresse. Pour en sortir, je dois donc trouver un fondement entièrement étranger à ma vie.
Le roc c’est la Parole de Dieu
Seul Jésus-Christ peut être ce fondement inébranlable. Que je sois faible ou que je sois fort, Jésus doit demeurer la justice sur laquelle je m’appuie. Jamais je n’atteindrai un niveau de sainteté suffisamment élevé qui me permettrait de trouver ma dignité en moi-même. Ma justice est en Jésus-Christ seul. Toutes les tempêtes de ce monde ne sauraient ébranler ceux et celles qui ont bâti leur vie sur le fondement de Jésus-Christ et sa Parole.
Jérémie 17:7-8
«Béni soit l’homme qui se confie dans l’Éternel, et dont l’Éternel est l’espérance! Il est comme un arbre planté près des eaux, et qui étend ses racines vers le courant; il n’aperçoit point la chaleur quand elle vient, et son feuillage reste vert; dans l’année de la sécheresse, il n’a point de crainte, et il ne cesse de porter du fruit.»
Réal Gaudreault, pasteur de l’Assemblée Chrétienne La Bible Parle, Saguenay.