Le point de vue biblique
UNE QUESTION DE DIAGNOSTIC
Un matin, vous vous levez avez avec une toute petite douleur à l’estomac. Comme toutes les autres fois où vous avez ressenti ce genre de douleur, vous vous êtes dit que ça allait sans doute passer. Mais voilà que le soir, le même mal réapparaît. Puis le lendemain le mal persiste, et ce, pendant quelques jours. Au bout d’une semaine, tout est disparu; plus rien. Un mois plus tard, ce même malaise reprend mais cette fois-ci, avec un peu plus d’intensité.
Que faites-vous?
Vous irez sans doute consulter prochainement votre médecin, question d’avoir le cœur net sur votre état de santé. Ce dernier vous fera alors passer une batterie de tests et vous rappellera quelques semaines plus tard. Et vous voici maintenant assis à son bureau écoutant le verdict final et cruel: «Mon ami, vous dit le médecin, vous êtes très malade. Vous auriez dû consulter plus rapidement car votre état se détériore rapidement; vous avez un cancer.» Votre univers vient de s’écrouler, jamais plus rien ne sera pareil.
Le médecin, votre ennemi?
Si votre médecin vous apprenait une mauvaise nouvelle semblable, le verriez-vous comme votre ennemi? Est-il méchant parce qu’il vous dit simplement la vérité? Au contraire, il est le meilleur ami que vous puissiez avoir dans les circonstances puisqu’il aussi celui qui vous proposera un plan pour survivre à la maladie. Il vous dira sans doute que les prochains mois seront très éprouvants, vous prévenant des multiples complications possibles. Malgré toutes ces mauvaises nouvelles, jamais de votre vie vous aurez autant chercher à connaître toute la vérité sur votre état. Parce que vous souhaitez vous en remettre, il n’est plus question de fermer les yeux sur la VÉRITÉ.
Romains 3:9-18
«Et quoi? Sommes-nous donc plus excellents? Nullement; car nous avons déjà fait voir que tous, Juifs et Grecs, sont assujettis au péché, selon qu’il est écrit: Il n’y a point de juste, non pas même un seul. Il n’y a personne qui ait de l’intelligence; il n’y en a point qui cherche Dieu. Tous se sont égarés, et se sont tous ensembles corrompus; il n’y en a point qui fasse le bien, non pas même un seul. Leur gosier est un sépulcre ouvert; ils se sont servis de leurs langues pour tromper; il y a un venin d’aspic sous leurs lèvres. Leur bouche est pleine de malédiction et d’amertume. Ils ont les pieds légers pour répandre le sang. La désolation et la ruine sont dans leurs voies. Ils n’ont point connu le chemin de la paix. La crainte de Dieu n’est point devant leurs yeux.» (Version Ostervald)
Notre état spirituel
Si nous savions à quel point a pu se détériorer notre état de santé spirituel, nous serions dans la plus grande stupéfaction. L’homme moderne a souvent accusé la Parole de Dieu de pointer contre lui le doigt accusateur du Seigneur Jésus. Et ce, parce que cette Parole déclare la vérité au sujet de la condition de l’homme. Lorsqu’on lit le texte de l’épître aux Romains, nous pourrions aisément croire que Dieu veut nous écraser par ses accusations excessives. Nous réagissons comme un malade qui rejette son médecin parce que ce dernier n’a pas de bonnes nouvelles à lui annoncer sur son état de santé.
Un diagnostic
Le texte de l’apôtre Paul est un simple diagnostic de notre état santé. Plus tôt le pécheur acceptera le verdict, plus vite il sera guéri. L’objectif ultime de Dieu n’est pas d’accuser l’homme d’être ce qu’il est, un pécheur, mais de le délivrer de son état de pécheur afin de le sauver.
Jean 8:23-24
«Et il leur dit: Vous êtes d’en bas; moi, je suis d’en haut. Vous êtes de ce monde, moi, je ne suis pas de ce monde. C’est pourquoi je vous ai dit que vous mourrez dans vos péchés; car si vous ne croyez pas que Moi je suis, vous mourrez dans vos péchés.»
Réal Gaudreault, pasteur de l’Assemblée Chrétienne La Bible Parle, Saguenay.
