Le point de vue biblique
UN DIEU RÉDEMPTEUR
On avance souvent l’idée que Dieu, s’il existe, est un Dieu injuste parce qu’il permet la souffrance et l’injustice parmi les hommes. Pourquoi n’intervient-il pas pour empêcher les guerres et les massacres qui tuent chaque année des millions de personnes dans le monde? D’autres pensent plutôt que Dieu est un Dieu de colère qui attend impatiemment le jour du jugement pour régler ses comptes avec le genre humain.
Incrédulité
L’homme souffre de ne pas connaître Dieu pour ce qu’il est. C’est à tout le moins ce que Jésus prétendait lorsqu’il s’adressait aux pharisiens de son temps: «Et moi, parce que je dis la vérité, vous ne me croyez pas. Qui de vous me convaincra de péché? Si je dis la vérité, pourquoi ne me croyez-vous pas?» (Jean 8:45-46). Dans ce texte, Jésus reprochait aux pharisiens d’avoir de lui une idée étrangère à ce qu’il est en réalité. Et si Dieu était réellement différent de l’image que nous avons dans ce monde?
Un Dieu rédempteur
Comme je le disais plus haut, l’image d’un Dieu en colère hante l’imaginaire de la plupart des gens de notre génération. Or, dans une société comme la nôtre qui, avec raison, rejette toute forme de comportements violents, ce Dieu de colère apparaît comme un être dépassé, voire même dangereux. Mais voilà, c’est là tout le problème, quel est le vrai caractère de Dieu? Seule la Parole de Dieu peut répondre précisément à cette question. Je ne veux pas dire qu’il n’y aura pas de jugement de la part de Dieu lorsque la fin arrivera, mais simplement qu’au-delà de ce jugement, Dieu aime l’homme et ne veut pas le perdre, mais le sauver. «Si quelqu’un entend mes paroles et ne les garde point, ce n’est pas moi qui le juge; car je suis venu non pour juger le monde, mais pour sauver le monde.» (Jean 12:47)
Ésaïe 59:1
«Non, la main de l’Éternel n’est pas trop courte pour sauver, ni son oreille trop dure pour entendre.» Dieu connaît la condition pécheresse de l’homme. Son premier réflexe n’est pas de le condamner, mais de le sauver de cette piètre condition. Toute la Parole de Dieu est semblable à un long cantique dans lequel Dieu exprime tout son amour pour l’homme. L’œuvre de Jésus-Christ à la croix n’est rien d’autre que l’ultime preuve de son amour. Dans l’évangile selon Matthieu, Jésus pleure sur Jérusalem en disant: «Jérusalem, Jérusalem, qui tues les prophètes et qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants, comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous ne l’avez pas voulu!» (Mat. 23:37)
«Vous ne l’avez pas voulu»
Cette courte phrase résume assez bien tout le problème humain envers Dieu: l’homme ne veut pas. Parce que plusieurs sont soumis à l’esprit revendicateur de notre temps, ils diront que l’homme a le droit de refuser cette relation avec Dieu. Personne n’a le droit de forcer qui que ce soit à faire quoi que ce soit. Si cette pensée s’avère juste dans son application entre les hommes, elle ne peut cependant pas s’appliquer à Dieu en sa qualité de créateur. Nous sommes sa création et Lui seul connaît les issues de la vie. Refuser le salut en Jésus-Christ équivaut à se juger soi-même digne de jugement. Et attention! ce jugement n’est pas le fruit d’une quelconque méchanceté de la part de Dieu, mais bien de notre refus d’être sauvé.
Jean 3:16
«Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle.»
Réal Gaudreault, pasteur de l’Assemblée Chrétienne La Bible Parle, Saguenay.