Le point de vue biblique
UN JOUR DANS TES PARVIS…
Le christianisme n’est pas seulement un phénomène théologique et historique démontrant son authenticité, mais c’est aussi une question de qualité de vie. Bien qu’il soit perçu avec mépris par ceux qui le relèguent au rang des religions les plus vaines, le christianisme biblique est encore le moyen le plus efficace pour trouver le bonheur et la paix. Naïveté idiote, me diront certains d’entre vous, pourtant, toutes les semaines, je suis témoin de guérisons et de restaurations dans la vie d’individus autour de moi.
Un regard ignorant
Comme je le mentionnais plus haut, nombreux sont ceux qui rejettent en bloc le christianisme en prétendant que les gens ont évolué et qu’ils n’ont plus besoin de ce genre de béquille pour organiser leur vie. Ainsi, on croit souvent, à tort d’ailleurs, que la religion chrétienne intéresse seulement les personnes plus âgées qui ont vieilli avec l’influence religieuse. Pour le reste, si des gens plus jeunes fréquentent des Eglises autres que l'Église catholique, on dira d’eux qu’ils sont sous l’emprise de sectes religieuses. Bref, ceux qui observent le phénomène religieux dans nos sociétés actuelles sont des ignorants dont les observations sont tronquées par leur propre regard négatif à l’égard du christianisme. Ayant en mémoire tous les mauvais pas de l’Eglise à travers les siècles, ils se croient autorisés à décréter son inutilité pour l’avenir.
Cohésion sociale
Quelques intellectuels affirmeront aussi que la religion est socialement bonne parce qu’elle sert à maintenir une certaine cohésion parmi le petit peuple. C’est une façon polie de dire que la religion n’est rien de plus qu’une illusion autour de laquelle les gens simples se rassemblent pour être rassurés. Ces intellectuels voient donc le christianisme comme substantiellement vide sur le plan de la vérité, mais utile pour garder le peuple tranquille. Ils sont nombreux tous ceux-là qui parlent du christianisme de cette manière et qui regardent la société de haut en pensant qu’ils détiennent les clés de la compréhension des comportements humains. La réalité est que cette élite ignore tout de la vie et du bonheur qui découlent d’une communion avec Jésus-Christ.
Ils ignorent
Le grand philosophe Socrate, qui a vécu entre 470 et 399 avant J-C. à Athènes, a passé une bonne partie de sa vie à lutter contre l’élite bien pensante de son époque. Athènes fourmillait d’intellectuels et de sophistes qui se croyaient capables de dire au petit peuple ce qui était bon pour lui. Eux aussi avaient ce regard méprisant sur les gens moins instruits et présumaient que leur savoir était précieux. Pourtant, Socrate leur a démontré que leurs connaissances reposaient souvent sur une double ignorance. Non seulement ils ignoraient ce qu’était la vérité, mais ils ignoraient également qu’ils en étaient ignorants. Ce syndrome atteint généralement la masse des plus instruits, ceux qui croient savoir quelque chose.
L’expérience de vie
Si le christianisme se bornait à n’être que de la connaissance théologique, il serait effectivement aussi ennuyeux que le discours de ses détracteurs. Cependant, il est vivant. Dans l’Ancien Testament, le roi David déclarait: «Mieux vaut un jour dans tes parvis que mille ailleurs; je préfère me tenir sur le seuil de la maison de mon Dieu plutôt que d’habiter sous les tentes de la méchanceté.» (Psaume 90:10) Dans le Nouveau Testament, Jésus a dit: «Vous sondez les Écritures, parce que vous pensez avoir en elles la vie éternelle: ce sont elles qui rendent témoignage de moi. Et vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie.» (Jean 5:39-40)
Réal Gaudreault, pasteur de l’Assemblée Chrétienne La Bible Parle, Saguenay.