Le point de vue biblique
QUI SERA CONTRE NOUS?
Islam et christianisme
C’est donc au nom d’Allah que les terroristes ont perpétré l’hécatombe du 11 septembre. Quant à eux, ils ne sont que des exécutants obéissants. Loin de vouloir pointer du doigt l’islam, j’ajouterais que le christianisme est trop souvent tombé dans le même piège. Les huit Croisades du Moyen Âge en sont une preuve flagrante. Dans ce cas-ci, les musulmans étaient les infidèles qu’il fallait déloger de Jérusalem à tout prix. La colère et la justice de Dieu exigeaient que les chrétiens massacrent des populations entières en Son nom. Dans toutes ces choses, retenons surtout que la religion ne sert pas Dieu, elle se sert plutôt de Dieu pour accomplir ses propres vengeances.
Dans la mémoire collective
Si on devait effectuer un sondage d’opinion dans lequel on poserait la question suivante: quels sont les mots qui vous viennent spontanément à l’esprit lorsque vous entendez le mot Dieu? Quoique bien des gens répondent sans trop de conviction que Dieu est amour, il est presque certain que la grande majorité des répondeurs énonceraient des mots tels que: colère, jugement, autorité, enfer, perdition, mort, etc. Même si l’ensemble de ces mots font partie du langage biblique, ils ne sont pas pour autant les meilleurs qualificatifs de la personne de Dieu. La Parole de Dieu définit le caractère de Dieu tout autrement. Malheureusement, force est d’admettre que les diverses religions issues du christianisme ont préféré utiliser l’image d’un Dieu continuellement en colère pour manipuler les masses populaires.
Le bras de Dieu…
Nous avons tous déjà été enseignés à croire que Dieu le Père et son Fils Jésus étaient continuellement irrités contre les actions des hommes et que la Vierge Marie s’interposait en retenant le bras du jugement de Jésus afin qu’il n’extermine pas le genre humain. Curieusement, une fois encore, Dieu est présenté comme un être psychopathe et un névrotique à tendance paranoïaque. Une fois de plus, c’est un être humain, Marie, qui sauve les meubles. Dieu serait donc un fou furieux toujours prêt à nous exterminer. On lui donne le rôle d’un chef criminel exacerbé par des montées de colère incontrôlées. Il n’est guère surprenant que bien des gens de notre génération le fuient comme la peste. Et comble de malheur, bien des chrétiens de notre temps persistent à présenter Dieu sous cet angle si peu attirant.
Romains 8:31-39
«Que dirons-nous donc à l’égard de ces choses? Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous? Lui, qui n’a point épargné son propre Fils, mais qui l’a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il pas aussi toutes choses avec lui? Qui accusera les élus de Dieu? C’est Dieu qui justifie! Qui les condamnera? Christ est mort; bien plus, il est ressuscité, il est à la droite de Dieu, et il intercède pour nous! Qui nous séparera de l’amour de Christ? Sera-ce la tribulation, ou l’angoisse, ou la persécution, ou la faim, ou la nudité, ou le péril, ou l’épée? selon qu’il est écrit: C’est à cause de toi qu’on nous met à mort tout le jour, qu’on nous regarde comme des brebis destinées à la boucherie. Mais dans toutes ces choses nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés. Car j’ai l’assurance que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni les choses présentes ni les choses à venir, ni les puissances, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur.»
Ce texte se situe bien au-delà des aspirations religieuses et nous révèle avec précision ce que Dieu pense de l’homme. Non, Dieu n’est pas un fou furieux.
Réal Gaudreault, pasteur de l’Assemblée Chrétienne La Bible Parle, Saguenay,