Le Dieu de toute consolation
Des problèmes, encore des problèmes et toujours des problèmes! Certaines personnes vivent comme si la vie était un perpétuel combat. Dès qu’un problème est réglé, un nouveau se présente aussitôt. Pourquoi donc toute cette souffrance? Dans un monde comme le nôtre qui se veut évolué, on a résolu un grand nombre de problèmes sur les plans scientifique, médical et technologique, mais les problèmes inhérents au cœur de l’homme sont encore là.
Jérémie 17:9
«Le cœur est tortueux par-dessus tout, et il est méchant: Qui peut le connaître?» Ce genre de déclaration n’est pas très populaire à notre époque parce que nous ne voulons plus faire la différence entre le bien et le mal. Depuis trois siècles, nombreux sont les philosophes et penseurs qui ont réfléchi sur ce problème humain. Leurs conclusions abondent toujours dans le même sens: parce que la Parole de Dieu exagère tout, l’homme est naturellement bon. Jean-Jacques Rousseau (XVIIIe siècle) aimait bien ce genre de formulation. Mais on aura beau discourir autant que l’on voudra sur le cœur de l’homme, celui-ci demeure, jusqu’à preuve du contraire, foncièrement tortueux.
Que de la moralité religieuse?
Ceux qui ne sont pas d’accord avec moi diront certainement que mon raisonnement est issu des vieux courants de pensée religieuse. C’est bien là l’astuce: discréditer l’origine d’un fait au nom de la modernité plus évoluée. Mais peu importe, la réalité est que le cœur de l’homme est effectivement tortueux et qu’en cela, la Parole de Dieu dit vrai. À tous les jours, les bulletins de nouvelles rapportent des événements reliés à des actes violents et insensés. Mais s’il n’y avait que cela! Autour de nous, dans notre famille ou notre milieu de travail, la haine, les querelles, la jalousie et les conflits de toutes sortes empoisonnent sans cesse nos vies. Si le cœur de l’homme était, comme le disait Rousseau, «foncièrement bon», toutes ces choses n’arriveraient pas.
Le réconfort, au travers des détresses
Le problème du cœur de l’homme ne trouve aucune solution sinon le pardon qui est en Jésus-Christ. Aussi, la Bible enseigne que les épreuves peuvent être utilisées par Dieu pour notre consolation. Ce sont souvent les détresses extrêmes qui ont poussé tant de gens à se tourner vers Dieu. Vous êtes sans doute plusieurs à avoir déjà expérimenté la fidélité de Dieu dans les moments difficiles. Enfin, si les problèmes semblent au départ plus ennuyeux que favorables, sachons au moins que Dieu s’en sert pour nous amener à lui.
2 Corinthiens 1:3-7
«Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père des miséricordes et le Dieu de toute consolation, qui nous console dans toutes nos afflictions, afin que, par la consolation dont nous sommes l’objet de la part de Dieu, nous puissions consoler ceux qui se trouvent dans quelque affliction! Car, de même que les souffrances de Christ abondent en nous, de même notre consolation abonde par Christ. Si nous sommes affligés, c’est pour votre consolation et pour votre salut; si nous sommes consolés, c’est pour votre consolation, qui se réalise par la patience à supporter les mêmes souffrances que nous endurons. Et notre espérance à votre égard est ferme, parce que nous savons que, si vous avez part aux souffrances, vous avez part aussi à la consolation.»
Le Dieu de toute consolation
C’est à travers les épreuves que l’apôtre Paul a découvert Dieu. Ce Dieu console ceux qui ont le cœur brisé. Oui, les épreuves font mal, mais elles sont aussi le moyen de découvrir la personne de Jésus-Christ. «Il guérit ceux qui ont le cœur brisé, et il panse leurs blessures.» (Psaume 147:3)
Réal Gaudreault, pasteur de l’Assemblée Chrétienne La Bible Parle, Saguenay.