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Le point de vue biblique
UN AUTRE ÉVANGILE ?

Depuis plus de deux siècles, c’est bien connu, l’Évangile de Jésus-Christ est le livre qui a reçu le plus d’attaques en Occident. Voltaire, un de ses grands ennemis, prétendait que moins d’un siècle après sa mort la Bible tomberait dans l’oubli. Ironie du sort, cent ans après sa mort, sa maison fut vendue à un imprimeur qui y installa une imprimerie de bibles. On peut constater que Dieu a le sens de l’humour et que personne ne l’empêche de faire ce qu’Il veut. Mais pourquoi donc l’homme s’acharne-t-il tant à rejeter la plus belle des nouvelles jamais révélée à l’homme?

Une fausse route?

Les ennemis de l’Évangile auraient-ils donc été mis sur une fausse piste? Ce pourrait-il, comme l’affirme Henri Guillemin, que le Dieu que rejette l’homme moderne ne soit pas celui qui nous est présenté dans l’Évangile? Jugé sur des ouï-dire, Jésus-Christ est de nouveau condamné à mort, non sur la croix de Golgotha cette fois-ci, mais sur celle de l’oubli. Il y a deux mille ans, voulant le faire taire, on le crucifia. Aujourd’hui, voulant toujours le faire taire, on nie son existence en tant que personnage historique. Comme il est dérangeant le petit Jésus! En fait, on aurait bien aimé qu’il reste juste le petit enfant de la crèche; un petit bébé sans influence. Mais non, c’est la croix du sacrifice qui est devenue l’emblème de son message.

La grâce de Dieu

Son message est pourtant bien simple: mourir pour l’homme, pour ses péchés. Servir comme bouc émissaire en prenant sur lui les péchés du monde entier. Rien de très condamnable là-dedans, au contraire: une pure grâce. Mais ce qui est fort simple au départ devient vite compliqué lorsque les hommes y mettent leur grain de sel. Déjà, dès les premières décennies de l’Église, le même problème s’est posé. Dans l’épître aux Galates, un texte qui date d’à peine vingt ans après la mort de Jésus, l’apôtre Paul nous raconte comment les chrétiens de cette région avaient bifurqué sur une fausse route par rapport à l’Évangile. Lisons le texte en question: "Je m’étonne que vous vous détourniez si promptement de celui qui vous a appelés par la grâce de Christ, pour passer à un autre Évangile. Non pas qu'il y ait un autre Évangile, mais il y des gens qui vous troublent et qui veulent renverser l’Évangile de Jésus-Christ." (Galates 1:6,7)

Renverser l’Évangile?

Est-ce possible? Les premiers ennemis du message de Jésus-Christ ne sont pas arrivés tout-à-coup au XVIIIe siècle, ils sont là, depuis deux mille ans. C’était leur anniversaire à eux aussi le premier jour de cette année. Cependant, même si depuis deux mille ans les hommes s’attaquent à la Parole de Dieu dans le but de la discréditer, la Bible est encore le livre le plus diffusé dans le monde entier. Et de loin, car elle est éditée à plusieurs millions d'exemplaires chaque année et on en retrouve des portions traduites dans plus de 1500 langues et dialectes. Les ennemis se succèdent, mais la Parole de Dieu demeure. Tout cela était pleinement prévisible, Jésus-Christ avait lui-même annoncé d’avance que Sa parole allait demeurer au delà des âges: "Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point." (Matthieu 13:31)

L’Évangile est là pour demeurer !

L’Évangile est le plus beau des messages jamais adressé à l’homme. C’est Dieu qui, par amour, se fait homme pour prendre sur lui la condamnation que mérite le péché. C’est Dieu qui détourne sa colère de l’homme pour la retourner contre Lui. Voilà la grâce de Dieu dans toute sa beauté. Elle est disponible pour le pécheur le plus vil. Elle sauve, elle restaure et elle apporte une nouvelle espérance. Venez à Lui !

Réal Gaudreault, pasteur de l’Assemblée Chrétienne La Bible Parle, Saguenay.

 


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