Un fil d'or dans la Bible #11
Genèse
Deux offrandes...
Le chapitre 5 du livre de la Genèse nous révèle qu'Adam et Ève eurent des fils et
des filles. Ce fut le début de l'histoire de l'Humanité.
Une histoire à la fois merveilleuse et dramatique.
Lorsque Eve mit au monde leur premier enfant, elle s'écria:
«J'ai donné vie à un homme avec l'aide de l'Éternel.»
Ce fut Caïn, ce qui veut dire: acquérir. Puis, lorsque vint leur deuxième enfant,
elle l'appela Abel, ce qui signifie: souffle, vapeur, ou encore cultivateur.
La Bible ne nous donne pas de détails sur leur enfance. Mais ce que nous savons,
c'est qu'un jour, ils eurent le désir d'offrir à Dieu quelque chose.
Et comme Caïn cultivait la terre, il offrit à Dieu des produits de son travail.
Abel, étant berger, offrit des premiers-nés de son troupeau.
Ce qui peut nous surprendre, c'est que Dieu accepta l'offrande d'Abel, mais pas
celle de Caïn... Et Caïn se mit en colère et tua son frère.
Pourtant, Dieu lui avait dit: «Pourquoi es-tu irrité et pourquoi arbores-tu un air
sombre ? Certainement, si tu agis bien, tu te relèveras.
Si, en revanche, tu agis mal, le péché est couché à la porte et ses désirs se portent
vers toi, mais c'est à toi de dominer sur lui.»
N'en est-t-il pas parfois de même avec nous lorsque nous rencontrons des
difficultés ? Au lieu d'essayer de comprendre ce qui se passe, nous nous
emportons... Mais Dieu nous aime. Et il désire nous remplir de son amour.
C'est là que nous retrouvons le sacrifice d'Abel.
Au contraire du sacrifice de Caïn, ce qu'il avait offert à Dieu ne venait pas de ses
efforts ou de ses mérites. Le chapitre 11 de la lettre aux Hébreux nous dit que c'est
«par la foi qu'Abel a offert un sacrifice plus grand que celui de Caïn.
C'est grâce à elle qu'il fut déclaré juste...»
C'était l'image de Celui qui, un jour, viendrait s'offrir lui-même en sacrifice à notre
place pour nous donner la vie éternelle.
C'est Jésus lui-même, dans l'évangile selon Jean, chapitre 3, verset 16, qui nous dit que:
«Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique afin que quiconque
croit en lui ne périsse pas, mais qu'il ait la vie éternelle.»
Daniel Dossmann
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