Participer aux fêtes ?
Question:
Faut-il ou non, comme chrétien, participer aux diverses fêtes mondaines du style anniversaires, au Nouvel-An, qui sont des fêtes pas bien méchantes? Moi, je trouve que me promener au carnaval, fêter Noël, cela n'a rien de mauvais en soit.
Ici, pas mal de personnes ne veulent participer à rien car elles disent que nous devons montrer l'exemple et ne pas participer à aucune de leurs fêtes.
Réponse:
Votre question est judicieuse, mais il faut préciser de quelles fêtes il s'agit. Il est bien de ne pas participer à n'importe quoi, mais certains refusent de participer à des fêtes légitimes, pour rester dans leur coin à dire "Moi je suis davantage "saint" que tous les autres".
A. Voyons donc les fêtes chrétiennes, principalement Noël et Pâques.
Dès l'antiquité, s'est établie la coutume de faire des cadeaux lorsqu'on a une grande joie. Que l'on fasse des cadeaux à l'occasion de Noël et Pâques est donc légitime. Mais cela ne doit pas être une course à qui montrera le plus sa fortune en faisant des cadeaux disproportionnés!
Jésus-Christ doit rester le centre et l'objet de la fête, PAS les cadeaux.
B. Les fêtes pseudo-chrétiennes: j'appelle ainsi les fêtes instituées, surtout par l'Eglise catholique, sur des thèmes de légendes, comme celles concernant Marie, les "rois mages", les "saints", ou en rapport avec les morts.
B1. Au sujet de Marie, voyez le livre "Marie, servante du Seigneur", qui lui rend justice quant à ce qu'elle a fait, mais sur la base de la Bible, démontre qu'elle n'est ni "la reine du ciel", ni "co-rédemptrice", et que son ascension est une légende. Il n'y a donc aucune raison de participer à ces fêtes, toutes d'origine païenne.
B2. Les saints et les relations avec les morts. Le Nouveau Testament appelle "saints" tous ceux qui se sont convertis à Dieu en acceptant par la foi Jésus-Christ comme Sauveur personnel et comme Dieu. "Saints", "croyants", "frères", sont interchangeables dans la plupart des versets, car le sens du mot "saint" est "séparé", c'est-à-dire ceux qui se sont séparés de la masse des inconvertis. Il n'existe pas non plus d'autorité pouvant attribuer le titre de "saint" à des super-croyants! Et comme, selon la Parole de Dieu, tous ceux qui se sont convertis vont directement au Ciel, il n'y a donc pas de catégorie spéciale à qui cela serait réservé. Comme si Dieu avait besoin de l'avis du pape pour savoir qui admettre au Ciel! Voir le texte sur les "saints et les saintes".
D'autre part, toute tentative de communication avec les morts est formellement interdite. Donc, prier Marie ou les saints est de l'occultisme...
Aucune fête en relation avec les saints, la Toussaint, etc. ne peut recevoir d'appui biblique.
"Qu'on ne trouve chez toi... personne qui exerce le métier de devin, d'astrologue, d'augure, de magicien, d'enchanteur, personne qui consulte ceux qui évoquent les esprits ou disent la bonne aventure, personne qui interroge les morts. Car quiconque fait ces choses est en abomination à l'Eternel". Deutéronome 18:10-12
C. Fêtes d'origine entièrement païenne. Carnaval est une résurgence des Bacchanales, période en l'honneur de Bacchus, où toute décence était abandonnée. L'Eglise catholique a repris ces fêtes, les plaçant après une période de restrictions, pour que les gens puissent se défouler à fond. Cela n'a rien de chrétien, et cette fête pousse les gens à commettre des abominations en tous genres.
D. Fêtes de relations sociales. Par exemple, les anniversaires, anniversaires de mariage. Si l'on a de l'affection pour quelqu'un pourquoi ne pas fêter son anniversaire et lui faire un petit cadeau ? Cela peut aussi servir à resserrer les liens familiaux, distendus par la distance ou les occupations.
Il n'y pas de mal à célébrer le Nouvel-An… si c'est l'occasion d'adresser à Dieu des remerciements pour les bienfaits accordés au cours de l'année et pour remettre l'avenir entre ses mains. Donc, pas besoin de grands banquets, de spectacles dénudés ou autres célébrations où Dieu n'a vraiment pas sa place.
Patrick Lüthert