Péché impardonnable ou compassion ?
Question
Que signifie le péché contre le Saint-Esprit ? Si se révolter contre Dieu ou l'Esprit-Saint lorsque l'homme se trouve en difficulté n'est pas pardonnable, que deviendront alors les terroristes qui versent le sang humain ? Cela est contradictoire par rapport au Psaume103.13, à savoir: comme un père a compassion de ses fils, l'Eternel a compassion de ceux qui le craignent ou le Psaume 118 qui stipule que sa miséricorde dure à toujours.
Réponse
Courtement: Le péché contre le Saint-Esprit est le refus de la grâce de Dieu. Celui qui refuse d'être gracié reste sous la condamnation. Exemple humain: si un prisonnier refuse la grâce présidentielle, il reste en prison. Celui qui refuse la grâce de Dieu ne pourra jamais en bénéficier.
Lisez à ce sujet la FAQ No 5 Pécher contre le Saint-Esprit
Note: Il est important de ne pas sortir un verset de son contexte et donc d'étudier les Psaumes 103 et 118 dans leur globalité.
> Ainsi, pour le Psaume 113, il est expressément dit que cela concerne «les fils» de Dieu, ceux qui Le craignent. Depuis que Christ a oeuvré pour nous, un être humain ne peut devenir «enfant de Dieu» qu'à l'instant de la conversion, lorsqu'on accepte Christ comme Seigneur et comme Sauveur.
> Quant à l'expression «la crainte de l'Eternel» cela ne signifie pas ceux qui ont peur de Dieu (même Satan en a peur !) mais ceux qui Le respectent tellement qu'ils suivent toutes Ses ordonnances. Cette «compassion» ne sera valide que pour celles et ceux qui auront accepté le pardon des péchés et le salut éternel grâce au sacrifice de Jésus-Christ sur la Croix de Golgotha.
> Quant au Psaume 118, c'est un hymne de louange d'Israël, le «peuple de Dieu». Ceux qui n'ont pas été adoptés par Dieu ne sont pas membres du «peuple de Dieu», grâce et miséricorde leur sont offertes en Jésus-Christ mais ne seront en aucun cas automatiques. Ce n'est qu'après la conversion et la rencontre personnelle avec Jésus-Christ que Dieu met sur nous le sceau de son Esprit et nous considère comme «Fils & Filles».
Patrick Lüthert
révisé: pae