Divinement averti
Les Mages étaient arrivés à Bethléhem pour offrir leurs dons à l'enfant Jésus: or, encens et myrrhe. Et comment étaient-ils parvenus là? Parce que le roi occupant alors le trône de Judée, nommé Hérode, les avait conseillés de chercher cet enfant à Bethléhem. Le roi Hérode leur avait fait croire qu'il désirait à son tour se rendre à Bethléhem pour adorer l'enfant Jésus. Mais ne supportant aucun concurrent potentiel à son trône, c'était pour l'assassiner qu'Hérode voulait savoir où il se trouvait.
Heureusement que les Mages ne tombèrent pas dans le piège, en renseignant Hérode après leur visite à Bethléem. A ce sujet, nous lisons dans l'Evangile selon Matthieu: «Puis, divinement avertis en songe de ne pas retourner vers Hérode, ils regagnèrent leur pays par un autre chemin».
Série: Message de Noël - Emission 4/11 - 19 décembre | |
par John H. Alexander |
Dieu parle et averti l'Humanité
Lorsque la Bible n'existait pas encore ou qu'elle n'était que partiellement rédigée, il arrivait à Dieu de parler aux hommes par des songes. Aujourd'hui, il nous parle par le texte sacré et nous n'avons plus besoin de songes pour entendre sa voix. Les Mages ont donc été divinement avertis. Dans ce seul récit de Noël, nous trouvons à trois reprises cette expression: divinement avertis. Elle est employée au sujet de Joseph, le futur époux de Marie, au sujet du Vieux Siméon venu au temple pour voir l'enfant Jésus, et enfin au sujet des Mages: divinement avertis...
Or, au 21e siècle, Dieu ne cesse d'avertir l'Humanité des dangers qu'elle court et de l'avenir que lui réserve son inlassable incrédulité, ses incartades aux lois divines, sa démangeaison de fuir les vraies questions de l'existence. Dieu parle par divers moyens, en particulier par certains fléaux ou par des cataclysmes physiques, conséquence de la destruction de l'environnement par l'homme lui-même.
Mais Dieu nous parle aussi à chacun personnellement pour nous engager à quitter le chemin de la perdition. Comme les Mages, nous sommes divinement avertis à nous détourner des voies qui ne mènent nulle part, pour emprunter résolument un autre chemin: le chemin du retour à Dieu qui est celui de la bénédiction, le chemin où l'on rencontre Jésus, le Fils de Dieu, comme son Sauveur personnel.
19 décembre