Prédication de William Audéoud
Eglise AB-Servette
Le Psaume 13
Jusqu'à quand, Seigneur ?
Notes du prédicateur
Vous est-il déjà arrivé de crier ces mots à Dieu: Je n’en peux plus, jusqu’à quand, Seigneur ?
Quand l'épreuve dure, quand elle nous semble devenir trop pesante, même insupportable…
Jusqu’à quand, Seigneur ?
C'est un cri légitime, juste, et même nécessaire, je crois.
Un jour, le roi David, le grand roi d'Israël, l'homme selon le coeur de Dieu, s’est écrié: «Jusqu’à quand, Seigneur ?».
Je vous invite à lire dans le Psaume 13:
2 Jusqu’à quand, Éternel, m’oublieras-tu sans cesse ?
Jusqu’à quand me cacheras-tu ton visage ?
3 Jusqu’à quand aurai-je des soucis dans mon âme, et chaque jour des chagrins dans mon cœur ?
Jusqu’à quand mon ennemi s’attaquera-t-il à moi ?
Ces paroles du roi David me touchent… parce qu’elles font écho dans mon coeur à plusieurs situations difficiles que des frères et sœurs de notre assemblée traversent en ce moment…
Ici, David, l'homme fort, le vaillant guerrier, l'homme de Dieu crie au Seigneur parce que l'épreuve est là… et qu'elle lui est trop pesante: «Jusqu’à quand, Eternel ?» David ne parle pas particulièrement de ses problèmes militaires:
• Il parle d'abord de sa relation avec Dieu
• Il parle des soucis qu'il a dans son âme
• Il parle aussi de chagrins dans son cœur
Sa souffrance est avant tout intérieure: son ennemi n'est pas que sur le champ de bataille, c’est son âme et son coeur qui sont attaqués.
Puis David continue:
4 Regarde, réponds-moi, Éternel, mon Dieu !
Donne la lumière à mes yeux, afin que je ne m’endorme pas du sommeil de la mort !
5 En effet, mon ennemi pourrait dire: «Je l’ai vaincu», et mes adversaires se réjouir en me voyant ébranlé.
Dans sa souffrance, David en appelle à Dieu ! Du cri de douleur cela passe à l'appel au secours…
David dit à Dieu son refus de céder au découragement, il refuse d'accepter la défaite, il désire la lumière de la vie et refuse le sommeil de la mort… Puis il finit son cantique avec ces mots:
6 Moi, j’ai confiance en ta bonté, j’ai de la joie dans le cœur à cause de ton salut.
Je veux chanter en l’honneur de l’Éternel, car il m’a fait du bien.
Quel apaisement ! Quelle grâce de pouvoir dire ces mots en regard de ce qu’il vient d’exprimer.
Ce psaume nous décrit un processus intérieur exemplaire, un processus de restauration en 3 étapes:
• Un cri de détresse (v. 2-3)
• Un appel au secours (v. 4-5)
• Une louange à l'Éternel (v. 6)
Première étape:
Ce cri de détresse et de lassitude avec ses «jusqu’à quand ?»
En d’autres mots, David dit: ça suffit, l'épreuve a trop duré, je n’en peux plus. J’en ai marre de me sentir loin de Dieu, d’avoir du mal à lire la Bible, jusqu’à quand aurais-je tant de mal à combattre mes mauvaises pensées ? Jusqu’à quand serais-je en soucis pour tant de choses ?
Jusqu’à quand serais-je agressé de toutes parts ? Je dis: STOP, cela ne peut plus durer comme ça !
Je souffre, j'ai mal à mon âme, mon coeur saigne…
On perçoit dans ce cri de David que ses sentiments sont bien malmenés, il se trouve dans un mal-être profond, il souffre beaucoup !
Il n’entend plus Dieu, il ne voit plus les actions de Dieu pour lui, il s’inquiète, il s’attriste, il se sent menacé, oppressé !
Je trouve même que l'on perçoit une certaine impatience de sa part: à 4 reprises il répète ce «jusqu’à quand ?».
Chers amis, oui, je crois que ce cri «jusqu’à quand ?» est légitime. Nous avons le droit de dire à Dieu: J'en ai marre ! Jusqu’à quand, Seigneur ?
Dieu attend de notre part qu'on lui dise ce que l'on a sur le coeur ! Et qu'on lui dise sans détours toute notre souffrance. Qu'on lui dise, avec nos mots, la souffrance qui nous écrase…
Il ne veut pas des prières bien faites, avec de jolies phrases, qui sonnent bien… il désire entendre notre coeur, tel qu'il est !
Oui, Dieu nous appelle à nous arrêter un moment, et à arrêter d’essayer de nous battre par nos propres forces: d’arrêter de réfléchir à tous nos problèmes, et à toutes les solutions qu'il faudrait pour vivre enfin tranquille et heureux…
Oui, je crois vraiment que Dieu nous appelle à arrêter d'essayer de tout régler et de simplement espérer que la souffrance sera bientôt finie !
Mais dans ces moments de souffrance, dans ces moments de crise, de désespoir, Dieu aimerait qu'on lui dise tout ce qu'il y a sur nos cœurs, comme un état des lieux, faire le point de la situation.
Reconnaître pour soi-même, et devant Dieu, sa souffrance: «Je souffre, ça ne va pas, je n'en peux plus !».
Non pas comme un cri de colère ou de révolte mais comme un douloureux constat… Comme le constat de notre incapacité à s'en sortir tout seul, le constat que ces souffrances, ces peines, ces faiblesses nous écrase.
David nous parle ici de son âme et de son cœur, de ce qui se passe au plus profond de lui. Pas seulement des circonstances qui l'environnent et de tout ce qui devrait changer autour de lui pour que ça aille mieux ! Non, il nous parle de ce qu'il vit à l'intérieur…
Pour nous, c'est pareil. Il me semble que Dieu désire pour nous, qu'à la suite de David, nous nous rendions compte de ce qui pèse sur nos cœurs, de ce qui charge nos âmes, quel est le véritable danger pour nous, qu'est-ce que l'on redoute vraiment, quel est notre véritable souffrance…
Et Dieu espère que l’on comprenne que nos peines, nos douleurs, nos combats, tout ce qui nous préoccupe, il veut s’en charger. Il aimerait tant qu’on lui fasse confiance ! Et qu'on apprenne à nous en décharger sur lui… qu’on apprenne à vivre libre.
En effet, dans ce psaume, ce qui est le plus douloureux pour David c’est de se sentir séparé de Dieu, de ne plus l’entendre, de ne plus le voir agir, de ne plus être en communion avec Lui.
Jusqu’à quand, Éternel, m’oublieras-tu sans cesse ? Jusqu’à quand me cacheras-tu ton visage ?
Sa souffrance revêt 3 aspects :
• La communion rompue d’avec Dieu est sa première souffrance, et il le reconnaît bien ! Dieu, son secours, lui semble si éloigné… son Bon Berger ne semble plus être là…
• Ensuite, il se penche sur lui-même sur ce qu’il y a dans son cœur, sur les inquiétudes qu’il nourrit, le chagrin qui le remplit.
• En dernier lieu, il mentionne ses ennemis, ceux qui s’élèvent contre lui. Les influences et les événements extérieurs qui l’oppressent.
Cette démarche, en trois étapes, met en avant son premier problème: sa relation avec Dieu.
Pour nous, qu’en est-t-il ? Bien souvent, il me semble que nous avons le reflex, et moi le premier, de trouver la raison de nos maux chez les autres ou dans les circonstances:
• Si ceci se passait comme cela, ça irait mieux
• Si celui-ci ou celle-là serait plus comme ceci ou comme cela… je serais heureux
• Si, si, si… avec tout ces si, ça irait beaucoup mieux !
Mais avec cela, notre bien-être dépend des autres et des circonstances… et c'est bien triste…
Notre liberté et notre joie dépendent des autres et des circonstances… et ce n’est pas juste ! Nous ne sommes pas libres, et ainsi nous ne le serons jamais !
A l'instar de David, commençons par examiner notre relation avec Dieu, puis notre âme et notre coeur, avant d'évoquer les circonstances environnantes.
N'hésitons pas à exprimer à Dieu notre ressenti et notre souffrance:
• Jusqu’à quand, Éternel, m’oublieras-tu sans cesse ?
• Jusqu’à quand me cacheras-tu ton visage ?
• Jusqu’à quand aurai-je des soucis dans mon âme, et chaque jour des chagrins dans mon cœur ?
• Jusqu’à quand mon ennemi s’attaquera-t-il à moi ?
Voilà pour la première partie de ce psaume: Un cri de détresse…
Mais le roi David ne s’arrête pas là ! Et heureusement ! Que fait-il après ? David recherche du secours:
2ème étape:
Il appelle Dieu au secours
«À qui d'autre irions-nous ?» Ces paroles de Pierre à Jésus sont tellement fortes !
Le roi David sait que seule une relation vivante avec Dieu peut l’aider:
«Regarde, réponds-moi, Éternel, mon Dieu !» Cette phrase, c'est le coeur de ce psaume.
Et quel cri de secours magnifique dans ces mots: «Porte ton regard sur moi, sur mon cœur, sur mon âme qui souffre… Je veux parler avec toi, je veux t’entendre, Éternel mon Dieu».
Dieu, tu es mon Dieu, je veux être proche de toi, je sais que c’est la solution, que c'est le plus important, que c'est même vital pour moi !
Parle-moi, réponds-moi… Ouvre mes yeux, éclaire-moi de ta lumière pour que je puisse te voir, voir tes œuvres, ta fidélité et ton amour à mon égard, ta protection infaillible qui m’a toujours accompagné.
David ne demande pas premièrement la paix pour son âme, la joie dans son cœur ou la victoire sur ses ennemis.
Ce qu'il veut, c'est être près de Dieu, en relation avec Dieu, son Père ! Il veut de nouveau pouvoir lui parler et l’entendre, se laisser encourager et rassurer par Lui…
Il dit à Dieu qu'il désire ardemment cette communion, parce qu'il sait qu’ainsi, et seulement ainsi, il ne sombrera pas dans la mort.
Avec Dieu à ses côtés, fermement attaché à Lui, il ne chancellera pas devant ses ennemis, il ne sera pas écrasé par les circonstances.
Et cette victoire, ce salut, cette délivrance sera le témoignage de la grâce de Dieu.
David est très conscient qu’il dépérit s’il n’est pas en communion avec Dieu.
II lui demande donc de lui venir en aide pour rétablir une bonne relation:
«Donne la lumière à mes yeux», ou «illumine mes yeux».
David veut redémarrer avec Dieu, retrouver ce lien d’amour qui lui permet de vivre.
Chers amis, il est bon et il est juste que nous ayons également cette réaction, tout mettre en œuvre pour rétablir notre communion avec Dieu.
Avant toute autre chose, s'assurer d'une bonne communion avec notre Seigneur et notre Père…
D'où me viendrait le secours, si ce n'est de Dieu ? Et pour s'assurer d'une bonne communion avec Dieu, que le courant passe bien… nous sommes appelés à accepter de voir ce qui nous sépare de Lui, un ou des péchés non confessés, tolérés, entretenus…
Des choses ou des habitudes desquelles nous avons à nous repentir, auxquelles nous avons à renoncer et que nous devons remplacer par de bonnes habitudes…
Des personnes à pardonner, des demandes de pardon à exprimer…
Oui, il est nécessaire, même indispensable, de régler ce qui mettrait de la distance entre Dieu et nous pour pouvoir prendre un nouveau départ.
Et justement, pour David, avoir fait le constat que sa communion avec Dieu était rompue, qu'il était éloigné de son secours après avoir décidé de rétablir la relation, la communion avec l'Éternel son Dieu, recherché le secours auprès de son Dieu, c’est un nouveau départ:
3ème étape:
Une louange à l'Éternel !
Lors de la troisième étape du processus de restauration, David prend position face à ses difficultés.
Il commence, au verset 6, par ces mots magnifiques: «Moi, j’ai confiance».
Cela indique, malgré ce qui précède, ou plutôt à cause de ce qui précède, il peut, et il veut proclamer sa foi, sa confiance en Dieu:
• Confiance en sa bonté,
• Confiance en son amour
• Confiance en sa présence et sa protection
David sait que quoi qu’il arrive, Dieu reste bon. Parce que David a ouvert son coeur à Dieu, parce qu'il a exprimé sa souffrance et sa détresse et a appelé au secours, il peut maintenant dire: «J’ai confiance», je m’attache à toi, mon Dieu.
Cette foi, cette confiance, cette joie sont le fruit de l'action de l'Esprit de Dieu dans son cœur.
Oui, c’est le Saint-Esprit que Dieu nous a donné qui rend tout ce processus possible ! C’est lui qui nous pousse à exprimer notre souffrance à Dieu. C’est lui qui nous encourage à appeler Dieu au secours ! Et c’est encore lui qui fait naître en nos coeurs une louange à la gloire de Dieu !
Gloire et reconnaissance à Dieu pour ce don inestimable du Saint-Esprit qui rend possible la communion avec notre divin Père !
Cette communion nous pousse à une louange qui s’affranchit des circonstances de la vie, des émotions et des sentiments naturels du cœur.
Ces mots du roi David sont une prise de position forte face à l’adversité. Ce n'est pas de l'auto suggestion, c'est bien plutôt la prise de conscience que ce qui compte c'est que Dieu soit là, et que notre salut ne dépend que de Lui !
Que notre joie et notre liberté ne dépendent que de Lui !
Cette foi triomphante, qui n'est pas du triomphalisme, est nourrie par la conviction de David que son salut ne se trouve qu'en Dieu et il se réjouit de se rappeler cela.
Dieu veut agir premièrement dans nos coeurs, et ce, je le crois, avant d'agir dans nos circonstances…
Dieu désire que notre confiance et notre amour pour lui se développent, parce qu’il sait que c'est la meilleure façon, même la seule façon de vivre véritablement heureux et en paix:
6 «Moi, j’ai confiance en ta bonté, j’ai de la joie dans le cœur à cause de ton salut. Je veux chanter en l’honneur de l’Eternel, car il m’a fait du bien».
Oui, on dit cela quand tout va bien… Mais ce n'est pas le contexte !
La force de ce verset c'est qu'il est prononcé au milieu de l'épreuve ! C'est le contraste qui le rend saisissant ! Et d’ailleurs, on peut discerner 2 éléments dans cette louange de David envers Dieu:
• David commence par louer Dieu pour ce qu'il est: Dieu est plein de bonté, Dieu est son salut.
• Et seulement après, même si c'est étroitement lié à ce qui précède, David dit qu'il loue l'Éternel parce qu'il lui a fait du bien.
Dieu mérite notre louange et notre adoration premièrement pour ce qu'il est !
Parce qu’il est Dieu… et même s'il n'avait rien fait pour nous, ce qui ne peut être le cas puisque toute vie subsiste par sa grâce et puissance, nous pouvons, et nous devons le louer parce qu'il est Dieu !
Et, bien sûr, combien sont nombreux les sujets de louange, de reconnaissance et de joie au sujet de ce que Dieu a fait pour nous !
Cette phrase, ce verset 6 du Psaume 13, je vous propose de l'apprendre par coeur ! Et de la proclamer, par la foi, en toute circonstance, et même à haute voix:
6 «Moi, j’ai confiance en ta bonté, j’ai de la joie dans le cœur à cause de ton salut.
Je veux chanter en l’honneur de l’Eternel, car il m’a fait du bien».
Proclamer sa foi et sa confiance en Dieu ne peut qu'encourager dans l'épreuve… cela apporte véritablement le calme et la paix dans l'âme.
Ce n'est pas une formule magique, mais une déclaration du coeur, que l'on sait vraie, et que l'on peu proclamer, même si nos sentiments ne sont pas en accord avec cette vérité de la Parole.
Pour conclure, je vous propose une illustration de ce Psaume:
J'aimerais comparer les 3 parties de ce Psaume aux 3 ampoules d'un feu tricolore: rouge, orange, et vert.
Le feu rouge, c'est le cri de détresse.
Parfois, sur la route de la vie, il faut savoir s’arrêter, s’arrêter et crier à Dieu: je n'en peux plus, STOP ! Jusqu’à quand, Éternel ? Je ne supporte plus la situation dans laquelle je vis.
Il est nécessaire de mettre des mots sur sa souffrance, et de l'exprimer, sans détours, à Dieu… Dieu est prêt, et désire même entendre tout ce qu'il y a sur notre coeur !
Dites-le lui avec vos mots ! Régulièrement, souvent. Il est important, et même capital, de savoir reconnaître quand notre communion avec Dieu est rompue, faible ou inexistante. Faire le point et dire à Dieu: Je souffre, j'ai mal, mon âme est en détresse, mon coeur est triste et chargé.
Mais attention !! Ne pas s’arrêter à ce feu rouge peut être très dangereux ! Il nous faut absolument nous arrêter, et exprimer cette souffrance à Dieu ! Aussi souvent que cela est nécessaire. Mais il ne faut pas non plus en rester là. Si l'on s'est arrêté, c'est pour éviter de faire un accident, mais c'est aussi pour mieux redémarrer…
Après le feu rouge vient le feu orange:
Le feu orange c'est l'appel au secours.
C'est de dire à Dieu: j'ai besoin de toi pour repartir, regarde-moi, réponds-moi, éclaire-moi…
Cet appel au secours est nécessaire pour prendre un nouveau départ, pour redémarrer sur une route dégagée. C'est se concentrer à la reconstruction de notre relation avec Dieu:
• Rechercher sa face,
• Reprendre du temps en prière et à son écoute,
• Particulièrement au travers de la Parole.
C'est à nouveau chercher cette communion avec Dieu, accepter de reconnaître ce qui ne va pas dans son coeur, s'en repentir, y renoncer et le remplacer par quelque chose de la part de Dieu…
Si le feu est rouge c'est que cela ne va pas et si le feu est orange cela signifie que j'ai besoin de toi.
Le feu vert c'est la vie qui continue, mais dans la confiance et la joie de Dieu.
Dieu Tout-Puissant, moi, j’ai confiance en ta bonté, j’ai de la joie dans le cœur à cause de ton salut. Je veux chanter en l’honneur de l’Eternel, car il m’a fait du bien. Et chantons-le !
Il y a ce très beau cantique pour enfants que vous connaissez certainement et qui commence par ces mots: «Seigneur, si je chante le long de mon chemin, c'est que je peux te louer dès le matin…»
Eh oui, chaque matin nous avons des raisons de louer Dieu !
Oui, j'ai confiance en ta bonté et je le proclame haut et fort !
Ta bonté, ô Dieu, ne varie pas, et heureusement elle ne dépend pas de moi ou de mes circonstances, elle est invariable et toujours immense !
Dieu Tout-Puissant, je veux me rappeler et me réjouir de ton salut, celui que tu m'a acquis au prix de Jésus, ton Fils, mort à la croix pour moi !
Ô mon coeur, réjouis-toi en l'Éternel, et chante en son honneur parce que, Dieu, tu es saint et puissant, tu es le Créateur de toute chose, parce que tu tiens ma vie dans ta main, et parce que tu m'as fait du bien, tu me fais du bien et tu me feras du bien !
3 feux, 3 couleurs, 3 étapes:
• Un seul processus
• Un endroit vers lequel tourner les regards
• Le Saint-Esprit qui rend possible ce processus !
Moi, j'ai confiance en Toi ! Gloire à Dieu !
Amen !