Une perle dans votre Bible
«Je le purifierai comme on purifie l'argent, Je l'éprouverai comme on éprouve l'or.»
Zacharie 13:9
Quel tableau complet de l'oeuvre que Dieu veut accomplir dans la vie de ses témoins ! Ce que nous estimons précieux — comme l'or et l'argent — doit passer par le feu de la purification de notre Dieu trois fois saint. Ceux qui sont nés de nouveau, qui se sont donnés au saint service de Jésus- Christ et qui possèdent quelques dons naturels, doivent absolument comprendre combien il est important et nécessaire que ces dons passent par le feu avant d'être employés. Notre sagesse propre, notre intelligence si vantée, ne peuvent pas provenir du sanctuaire, et encore moins y pénétrer. Notre sagesse propre, lorsqu'elle se mêle des choses saintes, ne peut que faire des dégâts, comme le dit Jacques dans son Épître (3:15).
Dieu n'a besoin ni de notre sagesse, ni de notre ignorance. Il veut que toutes nos pensées soient amenées captives à l'obéissance de Christ. Le fer, l'étain et le plomb (cp. Nombres 31:22), c'est-à-dire ce qui est trop dur en nous, dans notre façon de penser, de parler et de faire, doit aussi passer par le feu. Il veut pour ses soldats cette douceur et cette bonté de Christ dont il est question en 2 Corinthiens 10:1. Le fer, l'étain, le plomb représentent aussi ce qui est trop lourd. Si notre Seigneur ne veut pas de superficialité en nous, il ne peut pas non plus employer ce qui échappe à la vie de l'Esprit et ce qui lui est étranger. Rappelons-nous que le Saint-Esprit est comparé à une colombe, à la rosée, à l'onction sainte, qui nous parlent de pureté et de douceur, de fraîcheur et d'efficacité silencieuse, et du parfum de Christ.
Examinons-nous donc devant lui. Il veut transformer nos caractères, ces caractères qui sont la cause de tant de souffrances pour les autres et la cause d'éclipses dangereuses. «Tout ce qui peut passer par le feu, vous le ferez passer par le feu, et il sera pur.» Nombres 31:23, (Version Ostervald) Quand il en sera ainsi, l'oeuvre du Seigneur prospérera en nous et par nous.
H. E. Alexander