Le point de vue biblique
JOYEUSES PÂQUES
À chaque année, depuis plus de 2000 ans, nous réservons quelques jours pour nous souvenir de la mort et de la résurrection de Jésus-Christ. Bien que la fête de Pâques ne veuille plus dire grand chose pour la plupart de nos contemporains, elle commémore néanmoins l’événement central du christianisme: la rédemption.
Pourquoi un Sauveur?
Dernièrement, j’assistais aux funérailles de l’épouse de l’un de mes très bons amis. L’Église était bondée de gens venus se recueillir avec tristesse. Des salutations, des chants et des hommages remplissaient merveilleusement cette belle cérémonie chrétienne. Puis, lorsque le pasteur commença son homélie, j’ai cru discerner deux types de réactions parmi la foule: il y avait ceux qui appréciaient, et il y avait ceux qui semblaient ne pas être tout à fait à l’aise avec ce qu’ils entendaient. Cela m’a rappelé à quel point le Seigneur Jésus-Christ dérange encore aujourd’hui.
Connaître pour mieux apprécier
On ne peut apprécier les choses que lorsqu’on les connaît bien. En ce qui concerne Jésus-Christ, il y a au moins deux facteurs qui ont largement contribué à Lui donner mauvaise presse: les mauvais témoignages de certains représentants de l’Église et le délire religieux de certaines sectes chrétiennes. Pourtant, rien de tout cela ne peut servir d’excuse à ceux qui refusent de connaître Jésus-Christ. Au-delà des excès et du délire, il reste que la Parole de Dieu est la source de toute connaissance de Dieu. Pourquoi donc continuer à ressentir un malaise alors qu’il est possible d’apprécier Dieu en apprenant à mieux le connaître?
L’incontournable aveu
Quiconque s’approche de la Parole de Dieu devra nécessairement en arriver à ce constat tragique: sa propre perdition et celle du genre humain en général. L’homme sans Dieu est perdu et reste perdu aussi longtemps qu’il ne fléchit pas les genoux devant le trône de la grâce de Dieu. Contrairement à ce que certains pensent, Dieu ne cherche pas ici à humilier l’homme devant Lui en l’amoindrissant le plus possible. Cependant, c’est l’aveu de sa condition pécheresse qui amène l’homme à saisir toute la valeur de la rédemption. En ce qui concerne l’humiliation, Dieu s’en est chargé Lui-même en portant nos péchés sur la croix. C’est cela le vrai sens de la fête de Pâques.
Jérémie 17:5-9
«Ainsi parle l’Éternel: Maudit soit l’homme qui se confie dans l’homme, qui prend la chair pour son appui, et qui détourne son cœur de l’Éternel! Il est comme un misérable dans le désert, et il ne voit point arriver le bonheur; il habite les lieux brûlés du désert, une terre salée et sans habitants. Béni soit l’homme qui se confie dans l’Éternel, et dont l’Éternel est l’espérance! Il est comme un arbre planté près des eaux, et qui étend ses racines vers le courant; il n’aperçoit point la chaleur quand elle vient, et son feuillage reste vert; dans l’année de la sécheresse, il n’a point de crainte, et il ne cesse de porter du fruit. Le coeur est tortueux par-dessus tout, et il est méchant: Qui peut le connaître?»
Réal Gaudreault, pasteur de l’Assemblée Chrétienne La Bible Parle, Saguenay