Le point de vue biblique
LE MIMÉTISME, VOUS CONNAISSEZ ?
Il existe sur la Terre un nombre incalculable de peuples et de tribus qui s’identifient à une certaine culture qui leur est propre. Ce qui frappe le plus au premier coup d’œil, c’est ce qui les différencie les uns des autres. Mais lorsqu’on y regarde de plus près, des similitudes apparaissent. Et plus on observe, plus on prend conscience que le cœur de l’homme est partout le même.
Mêmes peurs, mêmes croyances!
Sur le plan culturel, bien des choses diffèrent d’un peuple à l’autre: la musique, les vêtements, la nourriture, etc. Mais lorsqu’on perce ce voile des apparences, on se trouve face au phénomène du mimétisme, c’est-à-dire de la répétition des traditions. Chez les peuples moins développés, les peurs sont les mêmes partout. Le culte des morts, les sacrifices sanglants, les objets sacrés ne sont que quelques exemples des similitudes qui unissent les nations. Il n’y a donc rien de bien original dans les traditions culturelles et religieuses puisque tout n’est que pure imitation d’un peuple à l’autre.
Recherche de pureté
Plus que tout autre peuple, nous, les Occidentaux, sommes conscients que quelque chose s’est dégradé dans notre monde. Ça va mal sur tous les plans et rien, ni personne, ne semble être en mesure d’apporter une solution durable. C’est pourquoi nous sommes fascinés par les nations qui ont conservé leurs traditions anciennes. Dans les années soixante-dix, nombreux sont ceux qui ont pris la route de l’Inde avec l’espoir d’y trouver ce qui donnerait un sens à leur vie. D’autres, des Européens, viennent ici au Québec pour voir d’authentiques Indiens. Ce genre de phénomène tend à démontrer que nous cherchons chez les autres quelque chose qui apporterait une solution à nos malaises profonds. Nous voudrions croire qu’il existe quelque part sur la Terre un peuple ou un lieu qui n’a pas encore été contaminé par la folie humaine.
Tous les mêmes, partout
Une réalité nous échappe: tous les peuples du monde sont comme nous. Pendant que nous rêvons de l’exotisme de certains, ceux-ci rêvent de venir s’établir ici parce qu’ils pensent, comme nous, que c’est ailleurs que ça se passe. Chez nous, la même chose se reproduit: nous ajustons nos vies au diapason des gens qui nous entourent car nous ne savons rien faire d’autre. Le voisin possède une piscine, j’ai donc besoin d’une piscine. Il vient de changer sa voiture, il est grand temps que je change la mienne. Comme il est joli de mettre des fleurs sur dans son jardin, surtout si les autres le font! Ce phénomène s’appelle le mimétisme.
Le christianisme
Dans ce brouillard épais de contradictions et d’imitations, apparaît Jésus qui, en toutes choses, ne ressemble à personne. Il ne cherche rien et n’imite personne. Il refuse de s’associer aux étourderies des hommes afin de montrer le chemin de la vraie liberté: pas celle qui nous donne tous les droits, mais celle qui nous permet de réprouver ce qui nous détruit. Jésus n’est pas venu porter un message qui rend l’homme meilleur, mais il est venu ouvrir un nouveau chemin.
"Que votre cœur ne se trouble point. Croyez en Dieu, et croyez en moi. Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père. Si cela n’était pas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place et, lorsque je m’en serai allé, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis vous y soyez aussi. Vous savez où je vais, et vous en savez le chemin. Thomas lui dit: Seigneur, nous ne savons où tu vas; comment pouvons-nous en savoir le chemin? Jésus lui dit: Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi." Jean 14
Réal Gaudreault, pasteur de l’Assemblée Chrétienne La Bible Parle, Saguenay.