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2.1.2 Le Dieu de la Bible et les dieux des autres religions

Note. Cette liste n'est pas exhaustive ! Nous nous sommes bornés à quelques indications générales, sans entrer dans le détail des diverses croyances.

Credo 2.1.2 Les dieux des autres religions

Seul le Dieu de la Bible

Dieu est, à la fois, une Personne et un Être infini. Les caractéristiques des autres divinités, voire les notions de la déité que véhiculent les autres religions, sont bien différentes.

La mythologie grecque

Elle est née de la vénération des forces de la nature. Avec l'organisation progressive de la société et de l'état, la conception des divinités de la nature s'est peu à peu transformée en une représentation d'êtres aux moeurs libres, qui trônaient sur l'Olympe et dominaient la vie des hommes, tout en leur étant physiquement et spirituellement semblables, y compris dans leurs faiblesses. Ces dieux avaient donc bien une personnalité, mais n'étaient pas infinis.

La mythologie romaine

Elle provient également d'une religion de la nature. Certains dieux étaient des forces de la nature, d'autres des abstractions des biens et des maux que l'on recevait des dieux (il y avait, par exemple, des dieux et des déesses du bonheur, des vertus, de la crainte, etc.). Sous l'influence de la culture grecque, les Romains ont complété leur religion par la mythologie grecque.

Le panthéisme

C'est un système philosophique qui identifie Dieu à l'univers; il considère une déité (appelée l'Absolu, le Tout, la Force Suprême), qui est infinie, mais qui n'est pas une personne.

L'hindouisme (ou brahmanisme)

Se pratiquait essentiellement en Inde, mais s'est largement répandu. Le Brahmâ est le Divin, la "cause première de tout être"; il est infini et impersonnel, il englobe tout (ainsi cette religion se rapproche du panthéisme). Le Brahmâ est associé à Vishnu et Çiva. De plus, l'hindouisme accepte l'existence de dieux innombrables; aucun d'eux n'est infini; certains sont personnels, d'autres impersonnels.

Le Bouddhisme (5e s. avant Jésus-Christ)

Il s'est développé dans le contexte de l'hindouisme primitif. A l'origine il refusait toute idée de dieu: il n'y a ni dieu, ni créateur, ni créature, ni "moi", ni ciel, ni enfer. Le bouddhiste aspire à atteindre le nirvâna après un nombre variable de réincarnations, c'est-à-dire à parvenir à l'état de néant duquel il est impossible de renaître (littéralement, nirvâna signifie "état de la flamme éteinte"). Ce n'est que plus tard que Bouddha a été déifié. Durant toute sa vie (5e siècle avant J.-C.) il a refusé d'être adoré comme un dieu.

Le confucianisme (6e s. avant Jésus-Christ)

s'intéresse principalement à l'homme et à la vie pratique; le bien-être des hommes occupe la première place. Confucius (551-479 avant J.-C.) s'est basé sur les anciennes pratiques chinoises: la vénération du ciel et le culte des ancêtres. Le ciel est considéré comme une puissance impersonnelle.

Le shintoïsme

Il se fonde sur la déification des forces de la nature, le culte des ancêtres, la morale du confucianisme, le taoïsme et le bouddhisme. Il vénère d'innombrables dieux personnels, mais qui ne sont pas infinis. De plus, il déifie la famille impériale japonaise.

L'animisme

C'est la croyance que des objets - arbres, rochers, rivières, animaux, etc. - sont animés par des esprits dont il importe de gagner la faveur par des sacrifices et des pratiques magiques. Il s'accompagne toujours du fétichisme (culte rendu à des objets) ainsi que du culte des ancêtres. L'animisme admet pourtant l'existence d'un être créateur, mais celui-ci est inaccessible et n'intervient pas directement en faveur des hommes. Le culte ne s'adresse ni à un dieu infini, ni à un dieu réellement personnel.

L'Islam (6e s. après Jésus-Christ)

Ce que l'islam enseigne sur Dieu parait proche du judaïsme ou du christianisme en ce qu'il insiste très fortement sur le monothéisme. Cependant, la toute-puissance d'Allah est arbitraire et, dans sa supériorité, il n'est influencé par aucun sentiment. Ainsi, les docteurs de l'islam en arrivent à se représenter Dieu d'une façon panthéiste; le peuple, lui, en a une image déiste selon laquelle le créateur du monde le laisse suivre son cours librement; De ce fait, le Musulman ne peut être que fataliste.

Conclusion

Il découle de tout ce qui précède qu'il n'est pas indifférent de croire au Dieu de la Bible ou à un autre "dieu". Les religions ne peuvent pas être toutes vraies en même temps.

La sincérité de la croyance ne suffit pas, l'objet de la foi doit être le vrai Dieu - Père, Fils et Saint-Esprit. Le Dieu de la Bible et les dieux adorés dans les autres religions ne sont pas de la même nature. Seul le Dieu de la Bible mérite la qualification de vivant et vrai (1 Th 1:9).

 


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