Eglise de Jésus-Christ: quo vadis ?

Texte tiré de la revue Promesses

Introduction

Toute église locale doit savoir pourquoi elle existe. Quelle est notre raison d'être ? Notre but ? Pourquoi le Seigneur nous a-t-il placés là où nous sommes? Nous avons donc besoin de définir clairement les objectifs du ministère car l'absence d'objectifs précis conduit l'église à aller de crise en crise; à souscrire aux courants évangéliques populaires du jour; à faire dans l'église comme on a toujours fait.

Qu'est-ce qui caractérise l'orientation d'un ministère dynamique? Elle est explicite (par écrit); elle est partagée par les anciens et par l'église; elle donne stabilité à l'église.

Définition de l'orientation du ministère

Le but essentiel de l'homme et de l'église est de glorifier Dieu dans toute sa vie (1 Cor 10.31; Eph 1; Rom 11.36). Jésus a dit que le plus grand commandement est d'aimer le Seigneur et d'aimer son prochain (Mat 22.34-40; Jean 13.34-45; 15.12,17).

1. Nous devons aimer Dieu de tout notre être

Aimer Dieu, c'est lui obéir (1 Jean 5.3; Jean 14.15,21); cet acte sera reflété par une attitude d'adoration (Eph 5.18; Col 3.16).

2. Nous devons aimer notre prochain comme nous-mêmes

Il n'y a que deux sortes de prochains: ceux qui sont en Christ (sauvés), et ceux qui sont sans Christ (perdus).

  1. Nous aimons notre prochain converti en répondant à ses besoins, en accord avec la parole de Dieu. Son plus grand besoin est de grandir pleinement en Jésus-Christ. Nous aimerons donc notre prochain converti en cultivant une relation personnelle avec lui et en l'aidant à grandir pleinement en Christ (Rom 14.19; Eph. 4,12; 1 Thes 5.11).
  2. Nous aimons notre prochain non converti en répondant à ses besoins, en accord avec la parole de Dieu. Son plus grand besoin est d'avoir une relation personnelle avec Jésus-Christ. Nous aimerons donc notre prochain non converti en cultivant une relation personnelle avec lui, et en le présentant à Jésus-Christ (Mat 28.18-20; 1 Cor 10.32-33).

Tout ce qui contribue aux trois résultats: adoration, édification, évangélisation doit être encouragé; tout ce qui n'y contribue pas doit être abandonné.

I. Adoration

A) Définition

L'adoration est la réponse de l'homme à la révélation de Dieu, qui le conduit à donner toute sa vie à celui qui est tout. John Mac Arthur Jr a écrit: «Tout ce que nous sommes répond à tout ce que Dieu est».

B) Priorité

Note: Combien souvent l'adoration véritable manque dans nos églises, car l'homme s'est placé au centre. On regarde surtout le succès de tel ministère, la croissance de l'église, les «belles» prédications et les prières pour l'homme et ses besoins. Bien que les problèmes de l'homme doivent être traités, la priorité ne doit-elle pas aller à Dieu? (1 Cor 10.31; Phil 1.21; Col 3.17,23).
A,W. Tozer a écrit que l'adoration est le diamant manquant dans l'église. L'adoration doit être au centre de la vie de l'église : Eph 1.4-6; 1 Pi 2.5.

C) La direction de l'adoration

L'adoration est dirigée vers Dieu (Apoc 4.11;5.12), par Christ (Héb 10.20), et accomplie dans la puissance du Saint-Esprit (Phil 3.3).

Le but de l'adoration n'est pas l'expérience subjective de la personne, mais l'attribution à Dieu de sa gloire.

D) Un passage-clé

Mais l'heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité; car ce sont là les adorateurs que le Père demande. Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l'adorent, l'adorent en esprit et en vérité (Jean 4.23-24).L'objet de notre adoration est le Père.

L'heure vient, période de transition. La venue de Christ a marqué la fin du système cérémonial externe (Héb 10.19-20). Maintenant, Dieu est en nous, et notre corps est le temple du Saint-Esprit (1 Cor 6.19). Ainsi, nous adorons Dieu:

E) Obstacle et solution

F) Deux niveaux

Une relation personnelle et intime avec le Seigneur est la base de l'adoration.

II Edification

A) Le but de l'édification

L'appel à l'édification personnelle a toujours en vue la croissance de tout le corps: Eph 4.15; 1 Pi 2.5. La Bible met l'accent sur l'édification: mutuelle, Rom 14.19; 15.2; 1 Thes 5.11; de l'église, 1 Cor 14; Eph 4.12. La recherche égoïste de l'auto-édification, dissociée du corps de Christ (donc de l'église locale), n'est pas biblique.

B) Les moyens de l'édification

Il appartient au pasteur et aux anciens de pourvoir à l'édification de l'église. Les Ecritures, la théologie et la pratique forment un tout. L'un ne va pas sans l'autre. La Parole, comprise exégétiquement et systématiquement, doit pénétrer tout ministère pratique. C'est pourquoi, il est dangereux de vouloir accomplir un travail pratique sans une base théologique saine (cf la priorité des apôtres, Act 6.4).

1 - Le ministère de la Parole

Au temps des apôtres, les premiers chrétiens n'avaient pas encore le Nouveau Testament. Pour leur croissance, ils dépendaient, outre l'Ancien Testament, du ministère oral des apôtres, agents de la révélation de Dieu (Jude 17; Rom 16.25; Eph 3.5). Nous avons maintenant une Bible complète et Dieu désire que tous les chrétiens reçoivent un enseignement systématique, couvrant l'ensemble de la Parole de Dieu (cf Mat 4.4; 28.20; Act 20.20, 27). Remarquez la centralité de la Parole (Act 2.42).

Croissance dans la Parole = croissance dans l'église (Actes 6.7). Les apôtres ont gardé la priorité de la prière et de la Parole (Act 6.4).

Note: La Bible a une autorité absolue. Mat 5.18; Apoc 22.18-19.

Martin Luther a déclaré: «Sa parole doit agir, et non pas nous... Prêchons, le reste appartient à Dieu... Dieu fait plus par sa Parole seule que vous et moi et le monde entier par notre force unie. Dieu se saisit du cœur, et quand le cœur est ainsi, tout est gagné» (J.H. Merle d'Aubigné, The Life and Times of Martin Luther, p. 515).

C'est pourquoi, Paul exhorte Timothée: 1 Tim 4.13,16. «Pour croître harmonieusement, le chrétien a besoin de connaître tous les aspects de la révélation divine: l'amour du Père, l'œuvre du Fils, l'action du Saint-Esprit, le ministère des anges, les ruses du diable, le rôle de l'Eglise, les dimensions du salut, le principe de la sanctification, le contenu de notre espérance...» (A. Kuen, Pourquoi l'Eglise? p. 33)

Ainsi, l'Eglise a le devoir de transmettre:

Une simple communication de la vérité n'est pas suffisante; l'enseignement doit changer les vies, La méthode de Christ était de faire des disciples: il ne s'agit pas d'un système, mais d'être avec la personne.

Il en établit douze afin qu'ils soient avec lui, et afin qu'il les envoie prêcher (Marc 3.14). La clé: avec lui. Un enseignement complet est un enseignement qui est démontré dans la vie de l'enfant de Dieu (Phil 4.9; 1 Tim 2.5-12).

Le disciple n'est pas plus que le maître; mais tout disciple accompli (litt. équipé) sera comme son maître (Luc 6.40). L'enseignement ne se limite pas à la façon de penser, mais affecte toute la vie.

Note: Pratiquement, au lieu de perpétuer une étude biblique traditionnelle, il est de loin préférable d'enseigner un cours sur un sujet précis et pour une durée limitée. Les participants peuvent recevoir des notes au préalable, et se préparer activement avant chaque rencontre.

Principe: Une église qui grandit a une confession de foi précise: on sait ce que l'on croit.

Question: Qu'est-ce que le Seigneur nous appelle à abandonner, à entreprendre, à modifier dans notre vie, sur le plan personnel et sur le plan communautaire ?

2 - La communion fraternelle

a – Définition

Le Nouveau Testament emploie le terme koinonia : communion, partage, participation. La communion est une mise en commun (koinos, commun). Elle représente une relation exprimant l'unité des croyants avec Christ et les uns avec les autres.

b – Exemples néo-testamentaires

Le terme koinonia est employé dans les versets suivants, 1 Cor 10.16: La communion au sang de Christ; Phim 6: Que ta participation à la foi soit efficace pour la cause de Christ; Rom 15.26: la Macédoine et l'Achaïe ont bien voulu s'imposer une contribution en faveur des pauvres parmi les saints à Jérusalem.

c – La sphère de notre communion

d – La qualité de notre communion

Dans l'église de Jérusalem, la communion fraternelle venait immédiatement après l'enseignement biblique (Act 2.42).

Les expressions l'un l'autre, les uns les autres, apparaissent près de 100 fois dans le Nouveau Testament, et soulignent la nécessité d'une édification et d'un encouragement mutuels (Rom 15.5-7; 1 Thes 5.11).

Le Seigneur nous appelle à vivre la réalité du corps. Dans 1 Cor 12.12, l'apôtre Paul nous enseigne une vérité importante:

Pratiquement, tout ministère doit nous rapprocher de Dieu et les uns des autres dans le Seigneur.

Combien de chrétiens aspirent à une vie communautaire où la communion est réelle et intense. Quel témoignage aussi pour les personnes de l'extérieur! Nous avons la responsabilité de maintenir une atmosphère d'amour et d'unité (Jean 13.34-35).

Le fait que différents petits groupes se forment en marge de l'église pour pourvoir au besoin d'une communion chaleureuse est l'indication que l'église ne répond pas de façon adéquate à un tel besoin.

«L'expérience prouve que la plupart des personnes de l'extérieur intégrées à une église ont d'abord été frappées et attirées par le climat affectif et social du groupe. Leur pensée n'a été sollicitée qu'en second lieu. Ainsi s'explique la croissance rapide de beaucoup de mouvements dont la doctrine n'est peut-être guère biblique, mais dont la vie communautaire reflète cet amour dont l'homme moderne a soif» (A. Kuen: Pourquoi l'Eglise, p. 46).

Trop souvent, les rencontres de l'église se sont figées dans le formalisme. Combien de nos frères et sœurs sont venus à l'église chargés, et sont repartis sans avoir pu «se découvrir». Où est la famille de Dieu dans laquelle chacun est accueilli, intégré et entouré dans l'amour et la communion mutuelle? Comme le déplore Michael Griffiths: «Aller à l'église, c'est assister à une cérémonie publique solennelle et non, comme ce devrait l'être, à une rencontre familiale» (Michael Griffiths: Belle, mais délaissée, p. 71)

Citant R.C. Stedman, dans Body Life, Griffiths écrit: «Les réunions sont devenues des rituels mornes et pesants: beaucoup de chrétiens viennent assister à une séance au déroulement tout à fait prévisible, dans une atmosphère de gravité si respectueuse qu'elle ne permet aucune communication, aucun échange de pensées, aucune discussion sur la vérité, et aucune possibilité de manifester son amour chrétien, si ce n'est très superficiellement.
Ce qui manque terriblement, c'est l'expérience d'une vie organique: la chaleureuse communion entre chrétiens, que le NT appelle koinonia.
Il semble qu'il existait dans l'église primitive une sorte de rythme de vie selon lequel les chrétiens se rassemblaient régulièrement dans leurs maisons pour s'instruire mutuellement, pour étudier, prier ensemble et partager le ministère des dons spirituels. Ensuite, ils retournaient dans le monde où la chaleur et le rayonnement de leurs vies remplies d'amour se répandaient en un témoignage chrétien spontané, qui attirait les païens assoiffés d'amour, comme un marchand de bonbons attire les petits enfants... L'Eglise d'aujourd'hui est arrivée à se débarrasser presque totalement de la koinonia, réduisant ainsi son témoignage à la seule proclamation» (Michael Griffiths, Belle, mais délaissée, p. 43-44).

Nous devons redonner à l'église la dimension biblique de la communion dans les différents ministères. Encourageons-nous à l'amour et aux bonnes oeuvres (Héb 10.24-25).

Principe: Une Eglise qui grandit a un style de vie contagieux. On s'y sent à l'aise, et la communion fraternelle se manifeste dans tous les domaines.

Question: Qu'est-ce que le Seigneur nous appelle à abandonner, à entreprendre, à modifier dans notre vie sur le plan personnel et sur le plan communautaire ?

3 - La prière

Une vie de prière individuelle et communautaire est essentielle. Les exhortations à une vie de prière abondent: Eph 6.18; Phil 4.6; Col 4.2; 1 Thes 5.17.

Par sa Parole, Dieu nous parle; par la prière, nous parlons à Dieu. Cette communication dans les deux sens est indispensable pour l'Eglise. La prière était le ministère premier des apôtres (Act 6.4). L'Eglise primitive priait sans cesse:

La prière comprend différentes facettes:

Une prière modèle: Eph 3.14-21

Principe: Une Eglise qui grandit a une vie de prière fervente.

Question: Qu'est-ce que le Seigneur nous appelle à abandonner, à entreprendre, à modifier dans notre vie sur le plan personnel et sur le plan communautaire ?

4 - La formation des saints pour l'œuvre du ministère

L'Eglise est un organisme unique. Il n'a jamais été dans le plan de Dieu que les membres de l'église dépendent d'un, voire de plusieurs leaders, pour faire l'œuvre du ministère. Selon le plan de Dieu, toute l'Eglise est appelée à faire ce travail.

Eph 4.11-16 est un passage-clé concernant l'édification de l'Eglise. Les versets 11 et 12 forment la base d'une église telle qu'elle est décrite dans les versets 13-16 : Et il a donné les uns comme apôtres, les autres comme prophètes, les autres comme évangélistes, les autres comme bergers et enseignants, pour le perfectionnement des saints («pour la formation des saints») en vue de l'œuvre du ministère («pour le service chrétien») et de l'édification du corps de Christ.

En fait, nous pouvons retirer quatre points essentiels de ce passage:

Une Eglise vivante est composée de croyants spirituels qui ont appris à répondre aux besoins des autres au nom de Christ. Ils cultivent des relations avec des personnes non converties, en vue de semer la Parole de Dieu et de les conduire au salut. Chaque croyant est un missionnaire.

Selon Eph 4.13-16, il faut:

Le secret du ministère fructueux des membres d'une église dépend de l'efficacité de la formation donnée par les responsables, selon Eph 4.11-12.

Principe: une Eglise qui grandit équipe les croyants à devenir des disciples responsables.

Question: Qu'est-ce que le Seigneur nous appelle à abandonner, à entreprendre, à modifier dans notre vie sur le plan personnel et sur le plan communautaire?

III Evangélisation

A) Définition

C'est la proclamation de la Bonne nouvelle (1 Cor 15.1-4; Jean 6.28-29). Dans la réalité du vécu, c'est-à- dire la vie de tous les jours dans ses multiples facettes, au travers d'une vie individuelle et communautaire changée (Act 2.41-47). Ce n'est donc pas une activité, mais un style de vie. En fait, «l'évangélisation est un processus qui consiste à semer, à arroser, à cultiver et à récolter» (2000 ans après... Comment parler de Lui ? J. Petersen). Ainsi, l'évangélisation ne se limite pas à la proclamation de l'Evangile, mais elle comprend l'affirmation (le fait d'être des modèles du message chrétien). La compréhension de cette double facette de l'évangélisation permet à chacun de participer à ce processus.

Le Comité des Hommes d'affaires chrétiens du Canada définit l'évangélisation comme un processus qui comprend trois étapes. La première consiste à labourer: construire un pont d'amitié. La deuxième: semer, expliquer l'Evangile. La troisième étape conduit à récolter: encourager la personne à prendre une décision pour le Seigneur. Evangéliser, c'est donc aider la personne à faire un pas de plus dans le processus.

B) L'ordre du Seigneur

Ce sont les dernières paroles du Seigneur sur cette terre (Mat 28.18-20). Elles sont donc importantes, et ont même été répétées avant son ascension (Act 1.8). Il donne à ses disciples les garanties nécessaires à l'accomplissement de leur ministère:

C) L'évangélisation n'est pas la responsabilité du pasteur uniquement

Le pasteur ne doit pas essayer d'accomplir seul le ministère d'évangélisation, pour lequel Dieu tient tout l'assemblée responsable. La responsabilité première du pasteur est de surveiller et nourrir le troupeau (Act 20.28). En tant qu'individu, il prendra sa part du ministère d'évangélisation (cf Tim 4.5), mais sa tâche première est d'équiper les croyants en vue d'évangéliser (Eph 4.11-12).

D) L'évangélisation est la responsabilité de toute l'Eglise

Une vie d'Eglise normale constitue le meilleur support du témoignage (Eph 4.11-12). L'ordre d'évangéliser a été donné à tout disciple de Christ (Mat 28.18-20).

Dans le Nouveau Testament, le témoignage était la responsabilité de chacun et de tous:

Alors que le livre des Actes met l'accent sur la proclamation, les épîtres mettent l'accent sur un style de vie foncièrement chrétien, au niveau individuel et communautaire: dans la vie professionnelle, sociale, familiale, ainsi que dans la vie d'Eglise.

Petersen met le doigt sur une vérité fondamentale: l'Eglise est un corps, un organisme. Le témoignage ne doit pas, et ne peut pas s'effectuer isolément. (Gene Getz: «Présenter l'Evangile aux incroyants doit se faire dans le cadre d'un corps de chrétiens aimants et unis»; les chrétiens individuels ne doivent pas témoigner dans un vacuum). «Dieu a cependant choisi de faire de nous des spécialistes. Il nous a accordé des dons dans certains domaines et nous en a refusé dans d'autres. Nous avons besoin de nos limites tout autant que de nos points forts. Sans elles, nous pourrions nous passer des autres. Avec elles, nous devenons interdépendants. Nos limites sont le ciment qui nous lie les uns aux autres. Il en résulte, pour finir, une force bien plus grande» (p.64-65).

E) Evangélisation continue

Une Eglise qui grandit est une église qui évangélise. Pourtant, 95% des croyants ne gagnent jamais une âme à Christ. Que faire?

Selon Eph 4.11-12, les croyants doivent être enseignés et formés dans la pratique, afin de devenir des disciples responsables.

Il n'y a pas de méthode miracle. Notre responsabilité est de semer la Parole et de l'arroser par la prière. C'est le Saint-Esprit qui convainc de péché et produit la conversion. 90% des conversions sont le résultat de contacts personnels. Rien ne remplace le rayonnement d'une vie changée (individuelle et communautaire), où règnent l'amour, la joie et la paix.

Quant aux méthodes, elles sont multiples:

Principe: Une Eglise qui grandit a une évangélisation continue et utilise toutes sortes de méthodes.

Question: Qu'est-ce que le Seigneur nous appelle à abandonner, à entreprendre, à modifier dans notre vie sur le plan personnel et sur le plan communautaire ?

Michel Bohrer, pasteur