L'autorité de la Parole de Dieu dans la vie du prophète Elie

«Et la parole de l'Eternel fut adressée à Elie, en ces mots: Pars d'ici... et cache-toi près du torrent de Kerith.» (1 Rois 17:2, 3)

La sainte habitude du prophète de se tenir devant Dieu exerçait une influence sur sa vie; elle inspirait tous ses mouvements, dirigés directement par le Dieu vivant et véritable qu'il servait. Depuis, tous ceux qui ont découvert ce privilège incomparable de se tenir dans la présence du Seigneur et d'y demeurer, en ont éprouvé les effets bénis. «Mais quand tu pries, entre dans ta chambre, ferme ta porte, et prie ton Père qui est là dans le lieu secret; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra» (Matthieu 6:6).

En se tenant devant le Dieu d'Israël, Elie avait reçu la sensibilité de discernement qui lui permettait d'obéir avec souplesse et empressement à tout ce que l'Eternel lui disait. Il n'y avait en lui aucun autre courant cherchant à rivaliser avec cette divine influence. Même l'atmosphère ambiante si chargée de volonté satanique ne pouvait l'étouffer. Au contraire, son esprit dominait ce vouloir satanique.

II ne se laissait impressionner ni par l'extrême déchéance spirituelle du pays, ni par l'opinion publique. En cela, il agissait bien différemment des douze disciples de Jésus qui, au moment où leur Seigneur leur révélait sa mort prochaine, étaient tellement impressionnés par l'opinion des chefs religieux du peuple qu'ils répondaient à cette déclaration solennelle par ces mots: «Pourquoi les scribes disent-ils que...» (Marc 9:9-13). N'est-ce pas là notre danger permanent, au milieu des remous spirituels présents? Savons-nous toujours écouter ce que notre Dieu veut nous dire? Elie savait demeurer en entière communion avec lui, et pourtant il était un homme sujet aux mêmes infirmités que nous.

Une fois de plus, le parallèle avec nos temps est exact et contient une leçon directe. Hélas! tant de chrétiens n'ont ni discernement des esprits, ni connaissance des temps. Livrés à une sorte de fatalisme, ils se laissent mener par les événements; ils s'efforcent de se tenir debout, espérant un jour se trouver au Ciel.

Leur niveau de vie leur permet de ne prendre aucune responsabilité à l'égard des «prophètes de Baal», et par conséquent ils ne font preuve d'aucune loyauté envers Celui que les prophètes idolâtres ont cru pouvoir détrôner ! De grands courants s'entrechoquent, les armées du ciel et de l'enfer se disputent le monde, mais eux vivent dans la plus grande inconscience de la tragédie présente. Ils préfèrent cette sorte de paix où l'on se berce dans une confortable satisfaction de soi-même, et ils évitent tout ce qui peut la troubler (cp. 1 Rois 18:17). Le réveil le plus solennel les attend, car lorsque le Seigneur paraîtra avec la soudaineté d'un clin d'oeil, ils seront confus, éloignés de lui, au lieu d'être accueillis par lui (cp. 1 Jean 2:28).

La sensibilité à la voix de l'Esprit de Dieu et le discernement des esprits ne s'acquièrent que dans la présence de Dieu. Le chrétien apprend à se tenir et à se maintenir devant Dieu. Il n'obtient cette sensibilité et ce discernement qu'au prix de l'exercice d'une discipline qui n'est pas de l'ascétisme, mais qui consiste à accepter volontairement un certain niveau de vie. Il peut être conduit à se refuser des choses qui paraissent légitime: journaux, radio, certaines lectures; il apprend à se soustraire à tout courant qui risque de neutraliser les flots célestes ou de faire taire la voix douce et subtile. De même qu'Elfe était imprégné de la présence et de la Parole de Dieu, le chrétien doit veiller aujourd'hui à ce que la Parole de Christ, habite abondamment en lui (cp. Colossiens 3:16).

Partout où existe cette attitude et cette consécration qu'Elie s'est appropriées volontairement, il y aura espérance au sein de l'obscurité présente.

1. Elie entend la Parole de Dieu et y obéit

Non seulement la Parole de Dieu était pour Elie une vérité présente, vivante et convaincante, mais elle était le levier même de sa vie. S'il s'attardait en présence de Dieu dans la prière, en revanche il ignorait ces dangereuses pratiques contemporaines par lesquelles on prétend, comme un automate, faire silence devant Dieu pour «recevoir les directions pour la journée» — et l'on s'ouvre ainsi aux esprits étrangers qui remplissent l'air, aux séductions qui guettent l'enfant de Dieu, et aux persuasions mentales desquelles l'Esprit de Dieu est absent. Non, la Parole de Dieu doit avoir toute la place; elle est une lampe à nos pieds pour aujourd'hui, une lumière sur notre sentier pour demain. Et dans ce domaine, le croyant veille à se laisser conduire par le témoignage de l'ensemble des Ecritures et non par l'interprétation tendancieuse d'un seul texte isolé et que l'on sort de son contexte pour les besoins de sa cause.

«Et la parole de l'Eternel fut adressée à Elie, en ces mots: Pars d'ici... et cache-toi près du torrent de Kerith...» Elie reconnut la voix de son Dieu. Il obéit aussitôt. Aucun murmure, aucune pensée contraire de la sagesse propre ne conteste la promesse: «J'ai ordonné aux corbeaux de te nourrir là» (1 Rois 17:4) -  ces corbeaux qui, selon la loi du Lévitique, sont des oiseaux impurs, voraces, apparemment inaptes à lui apporter du pain et de la viande! Mais Elie sait que Dieu, devant qui il se tient, a la domination sur «les oiseaux du ciel et que son nom est magnifique» (Psaume 8:9,10). La famine peut durer, étendre ses ravages mortels, mais rien, absolument rien ne touche à sa foi en celui qui l'a appelé et aux ordres duquel il obéit, celui qui a fait les promesses, qui agit selon sa volonté dans l'armée du ciel et parmi les habitants de la terre. D'avoir obéi à cette parole de Dieu valut à Elie l'immense grâce de vivre de ce miracle, de constater la fidélité de l'Eternel, la toute-puissance du Dieu d'Israël.

Le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ n'en ferait-il pas de même pour ses rachetés, en des temps qui vont être pires que ceux d'Eli ? Mais pour de tels temps, son enfant a comme prière et secret cette parole: «Assieds-toi à ma droite, jusqu'à ce que je fasse de tes ennemis ton marchepied.» (Psaume 110:1) Ainsi armé, il pourra «boire au torrent pendant la marche: C'est pourquoi il relèvera la tête». (cp. Psaume 110:7)

Voilà comment il y eut suffisance et bénédiction pour Elie jusqu'à ce que la parole de l'Eternel lui soit adressée en ces mots: «Lève-toi, va à Sarepta, qui appartient à Sidon, et demeure là. Voici, j'y ai ordonné à une femme veuve de te nourrir» (1 Rois 17:8, 9).

De nouveau, la parole de Dieu suffit, elle agit avec autorité, et cet homme ne se demande pas quelles sont les ressources matérielles d'une veuve en temps de famine! «Ainsi la foi vient de ce qu'on entend, et ce qu'on entend vient de la parole de Christ» (Romains 10:17).
La suite de ce chapitre raconte de quelle façon merveilleuse le Seigneur fit subsister son serviteur. Quand le chrétien obéit à la Parole de Dieu, et cela dans des circonstances adverses, il donne à Dieu l'occasion de prouver sa fidélité miraculeuse; il se met résolument sur le chemin de la bénédiction. Nul ne connaît le nombre de croyants qui ont eu, en temps d'épreuve et de famine, la démonstration du fait que «la farine qui était dans le pot ne manquait point, et que l'huile qui était dans la cruche ne diminuait point». (cp. 1 Rois 17:16).

Le récit de la vie d'Elie est l'illustration vivante des paroles de notre Seigneur: «Quand vous diriez à cette montagne: Ote-toi de là et jette-toi dans la mer, cela se ferait. Tout ce que vous demanderez avec foi par la prière, vous le recevrez» (Matthieu 21:21, 22). Une consécration complète à Dieu élimine les subtilités et les exigences de la vie propre. La Parole de Dieu habitant en nous jaillit comme des fleuves d'eau vive de bénédiction et en même temps agit avec autorité dans la prière contre l'ennemi. Elie a amené la bénédiction chez la veuve de Sarepta, cette femme pécheresse; en ressuscitant son fils, il a amené la vie là où la mort avait fait son œuvre.

Quel message en nos jours où la mort spirituelle est dans la maison même de Dieu! Rappelons-nous que le Chef de l'Eglise lui-même dit que l'Eglise contemporaine peut avoir le nom d'être vivante et cependant être morte pour lui (cp. Apocalypse 3:1,2). D'innombrables efforts pour ramener la vie, pour réveiller les morts restent sans succès! Une seule chose peut ramener la vie dans ces corps déjà refroidis, c'est la puissance de la Parole de Dieu, la Parole vivante et permanente, la Parole des prophètes «à laquelle nous faisons bien de nous attacher» (cp. 2 Pierre 1:19); cette Parole négligée, critiquée, rejetée, mais qui demeure intacte en intégrité, en vérité, en puissance et en souffle de vie divine. Ayons le courage de constater la mort là où l'âme ne vibre plus, et de croire qu'elle peut revivre au contact de la Parole de Dieu. Telle est l'histoire des réveils et l'explication du service des serviteurs de Dieu suscités à travers les siècles pour ramener la vie où régnait la mort.

2. Elie relève le défi de l'apostasie

Celui qui avait dit à Elie: «Pars d'ici, et cache-toi» lui déclara trois ans après: «Va, présente-toi devant Achab...» (1 Rois 18:1). Et Elie n'avait pas plus peur d'Achab que des corbeaux qui l'avaient nourri: mais les corbeaux étaient devenus serviteurs de Dieu, tandis qu'Achab était le serviteur de Satan.

Dans le recueillement et le silence en la présence de Dieu, Elie avait reçu de lui le don de discerner les valeurs spirituelles. Il connaissait la situation exacte du pays, tout ce qui se cachait derrière les cultes et les cantiques, le faste et les rites de la religion de Baal. Il y voyait un défi direct lancé à l'Eternel, le Dieu d'Israël. Et cet esprit sensible, cette âme aux fortes empreintes divines, comprit que toute cette religion qui mêlait le nom de l'Eternel à son culte idolâtre était le plus grand blasphème qui criait jusqu'au ciel. II répondit à ce défi. Sans se laisser arrêter par rien ni personne, le voici en face du roi traître!

Usant de la méthode favorite de l'accusateur des frères et de ses agents, le monarque, dès ses premiers mots, impute à Elie ce dont lui, Achab, s'est rendu coupable. La réponse du prophète à ce misérable a la force d'un coup de foudre : «Je ne trouble point Israël; c'est toi, au contraire, et la maison de ton père, puisque vous avez abandonné les commandements de l'Eternel et que tu es allé après les Baals». (1 Rois 18:18) II n'y avait pas à se tromper; le défi était accepté, la bataille engagée. Mais la victoire avait été remportée d'avance en présence de l'Eternel, le Dieu d'Israël !

Cependant avant que le coup décisif ne puisse être porté, il fallait aider la grande masse inerte et neutre du peuple de Dieu. Elle secoue leur torpeur et les met résolument en face de ce dilemme : «Jusqu'à quand clocherez-vous des deux côtés? Si l'Eternel est Dieu, allez après lui; si c'est Baal, allez après lui !» (1 Rois 18:21)

Ce qui fait la force de l'ennemi ce ne sont pas en premier lieu les prophètes de Baal, ni même les erreurs et les blasphèmes des individus qui se font les porte-parole de la voix incarnée du serpent d'Eden: «Dieu a-t-il réellement dit»? Son appui, c'est cette masse inerte de chrétiens professants, de toutes nuances et de toutes couleurs, qui ne représentent aucune vraie menace pour le royaume de Satan, aucune valeur pour le monde, et aucune vraie utilité pour Dieu. Ils sont toujours à boiter des deux côtés, à se soustraire au combat, à refuser l'opprobre, à ne pas prendre position contre ceux qui renient le Seigneur qui les a rachetés. S'étant détachés de la foi, ils s'efforcent d'en détacher le plus grand nombre. S'il s'agit d'amoindrir, ou de mépriser, de critiquer la vie et le travail de ceux qui obéissent à Dieu, ils savent alors sortir de leur torpeur.

Malgré la courageuse et solennelle question d'Elie, il est dit que «le peuple ne lui répondit rien». Les consciences étaient amorties au point de ne vouloir se déclarer ni pour Dieu ni pour Baal, afin de se réserver la possibilité d'être toujours avec le plus grand nombre!

Il existe aujourd'hui un culte plus coupable, plus mortel dans ses effets que le culte de Baal. Il est donné à notre génération de vivre ce que l'apôtre Paul a prédit: ce culte qui prêche Jésus, mais «un autre Jésus» que celui du Nouveau Testament; qui communique un esprit, mais «un autre esprit» que celui de Jésus-Christ; qui fait embrasser l'Evangile, mais «un autre évangile» que celui de la Parole de Dieu. Et Paul reproche à ceux qu'il met en garde de «supporter fort bien» un tel état de choses. Il ajoute: «Ces hommes-là sont de faux apôtres, des ouvriers trompeurs, déguisés en apôtres de Christ. Et cela n'est pas étonnant, puisque Satan lui-même se déguise en ange de lumière. II n'est donc pas étrange que ses ministres aussi se déguisent en ministres de justice. Leur fin sera selon leurs oeuvres» (2 Corinthiens 11:4, 13-15).

Aujourd'hui, en face de l'apostasie contemporaine et du rationalisme biblique, tant de gens hésitent, tolèrent, boitent des deux côtés, ménagent, font des accommodements avec ce que Jésus-Christ lui-même et ses saints apôtres ont dénoncé avec énergie. Pareille faiblesse prépare la venue d'Antéchrist.

Ce n'est pas une lutte contre la chair et le sang qu'il faut livrer aujourd'hui, c'est une guerre infiniment plus terrible, contre les puissances spirituelles et contre les systèmes philosophiques avant-coureurs d'Antéchrist. Ses méthodes et ses blasphèmes doivent être dénoncés; le peuple de Dieu doit être réveillé. Devant les facteurs qui sont en jeu, toute question de prestige ou de personne disparaît, car il s'agit de l'existence même de l'Eglise, du salut d'innombrables âmes et de l'honneur de Dieu!

Oh! que le Seigneur trouve les vies qui acceptent ce niveau et ce chemin peut-être solitaire dont Elie, cet homme sujet aux mêmes infirmités que nous, nous a frayé la voie!

3. Elie entend venir la pluie et prévient le roi

Habitué à la présence de Dieu, travaillé par la Parole de Dieu, son sens spirituel discipliné et contrôlé par l'Esprit de Dieu, cet homme de foi entendit le bruit d'une grande pluie et l'annonça. Fort de ce qu'il savait d'avance, Elie donne ses ordres au misérable monarque: «Et Elie dit à Achab: Monte, mange et bois; car il se fait un bruit qui annonce la pluie. Achab monta pour manger et pour boire. Mais Elie monta au sommet du Carmel; et, se penchant contre terre, il mit son visage entre ses genoux, et dit à son serviteur: Monte, regarde du côté de la mer. Le serviteur monta, il regarda, et dit: Il n'y a rien. Elie dit sept fois: Retourne. A la septième fois, il dit: Voici un petit nuage qui s'élève de la mer, et qui est comme la paume de la main d'un homme. Elie dit: Monte et dis à Achab: Attelle et descends, afin que la pluie ne t'arrête pas. En peu d'instants, le ciel s'obscurcit par les nuages, le vent s'établit, et il y eut une forte pluie. Achab monta sur son char, et partit pour Jizreel. Et la main de l'Eternel fut sur Elie, qui se ceignit les reins et courut devant Achab jusqu'à l'entrée de Jizreel» (1 Rois 18:41-46).

Ici, nous touchons à une question aussi vitale qu'elle est solennelle et urgente. Si la situation présente est extrême à plusieurs points de vue, si beaucoup d'entre les hommes qui réfléchissent sont à la limite du désespoir, si les responsabilités des uns sont écrasantes, et si, pour d'autres, il n'y a aucune lueur du côté humain, il existe un autre aspect à cette situation, un aspect révélé à la foi. Quel encouragement et quelle inspiration dans le langage même de ce récit! «Un bruit qui annonce la pluie!» L'oreille exercée du chrétien sait le reconnaître. Il sait que les prières de la foi s'accumulent devant le trône de la grâce en attendant l'heure de l'exaucement en grâce et en bénédiction.

«Car je connais les projets que j'ai formés sur vous, dit l'Eternel, projets de paix et non de malheur, afin de vous donner un avenir et de l'espérance. Vous m'invoquerez, et vous partirez; vous me prierez, et je vous exaucerai. Vous me chercherez, et vous me trouverez, si vous me cherchez de tout votre coeur» (Jérémie 29: 11-13).

Le réveil?... Il n'est pas ce que la majorité s'imagine. C'est un enfantement douloureux de la vie, un sacerdoce qui réclame des vies livrées, qui ne laissent pas aller le Seigneur jusqu'à ce qu'il bénisse, des hommes qui ne désespèrent pas, ni pour eux, ni pour les autres. Et pourquoi? parce que quelqu'un est sur le trône de la grâce, celui qui a fait les promesses, celui qui est tout-puissant.

Quand nous saurons que le réveil ne dépend pas de nous, ni d'aucun homme, mais seulement de Dieu; quand les chrétiens auront confessé dans les larmes les contrefaçons et le faux emploi du mot «réveil»; quand ils se seront retrouvés sur le terrain de la Parole écrite, sur le terrain des confessions à Dieu, des réparations les uns envers les autres, alors un grand pas sera fait vers le réveil. Dieu attend pour faire encore grâce au monde sur lequel Antéchrist cherche par tous les moyens à mettre sa main avant le temps. Le réveil va venir; cette vague de fond de bénédiction finira par emporter le peuple de Dieu, en entraînant avec elle des multitudes d'âmes sauvées jusque dans la présence du Seigneur.

Veillons! Car il y aura un autre «réveil», quand paraîtra cet impie qui s'assiéra dans le temple de Dieu en s'élevant contre tout ce qu'on appelle Dieu, et qui fera des prodiges dont s'émerveilleront les hommes (cp. Apocalypse 13:13). Combien peu de croyants sont conscients de ce qui est à la porte ! Combien peu sont prêts à se consacrer à Dieu afin qu'il manifeste encore sa puissance de vie avant la nuit!

Que Dieu nous donne cette oreille exercée par la Parole et par l'Esprit de Dieu, cette oreille qui perçoit d'avance le bruit de cette grande pluie!

H.E. Alexander
Tiré de «Où est l'Eternel, le Dieu d'Elie?» (épuisé).