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Le point de vue biblique
LES YEUX DE L’ENTENDEMENT

Le type de regard que nous posons sur les circonstances difficiles de cette vie détermine la suite des événements sur le plan de nos réactions. Comprenons bien que les circonstances problématiques sont là pour rester car nous vivons sous les effets de la Chute adamique, c'est-à-dire, dans un monde où le péché est l’élément dominant. Bien que l’œuvre accomplie par Jésus-Christ nous sauve et nous pardonne du péché, celui-ci demeure cruellement présent au milieu de nous.

Le regard naturel

Le seul regard qui permet à l’incroyant de saisir le sens des événements est celui de l’homme naturel. Mais pour le croyant, il y a un nouveau regard, celui de la foi qui lui permet de pénétrer l’invisible. Par invisible, je n’entends pas impossible ou intangible. Il s’agit plutôt de ce point de vue des choses que le regard de l’homme naturel ne perçoit pas. Or, ces choses sont tout à fait tangibles lorsque, par la foi, nous saisissons les promesses de Dieu pour les réclamer.

1 Corinthiens 2:9-15

«Mais, comme il est écrit, ce sont des choses que l’oeil n’a point vues, que l’oreille n’a point entendues, et qui ne sont point montées au coeur de l’homme, des choses que Dieu a préparées pour ceux qui l’aiment. Dieu nous les a révélées par l’Esprit. Car l’Esprit sonde tout, même les profondeurs de Dieu. Lequel des hommes, en effet, connaît les choses de l’homme, si ce n’est l’esprit de l’homme qui est en lui? De même, personne ne connaît les choses de Dieu, si ce n’est l’Esprit de Dieu. Or nous, nous n’avons pas reçu l’esprit du monde, mais l’Esprit qui vient de Dieu, afin que nous connaissions les choses que Dieu nous a données par sa grâce. Et nous en parlons, non avec des discours qu’enseigne la sagesse humaine, mais avec ceux qu’enseigne l’Esprit, employant un langage spirituel pour les choses spirituelles. Mais l’homme animal ne reçoit pas les choses de l’Esprit de Dieu, car elles sont une folie pour lui, et il ne peut les connaître, parce que c’est spirituellement qu’on en juge. L’homme spirituel, au contraire, juge de tout, et il n’est lui-même jugé par personne.»

«…des choses que l’oeil n’a point vues…»

Quels que soient les événements qui nous arrivent, il y a toujours un second point de vue, spirituel celui-là. Et c’est justement à cet endroit que Dieu nous attend. Tant et aussi longtemps que nous demeurons confortablement assis dans les facultés de la vieille nature adamique, nous subissons les événements avec anxiété plutôt que d’en retirer les bienfaits spirituels qu’ils étaient destinés à produire en nous. Car c’est bien ce que l’apôtre Paul essaie de nous dire dans le passage cité plus haut. Paul est ce genre d’homme qui comprend très bien les lois de la foi chrétienne. Il sait que «toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu». Et parce qu’il le sait, ses réactions devant les adversités sont telles qu’elles ne ressemblent en rien à celles des gens charnels.

Voyons un peu

«Les maîtres de la servante, qui voyaient disparaître l’espoir de leur profit, saisirent Paul et Silas et les traînèrent sur la place publique vers les magistrats. Ils les amenèrent aux préteurs et dirent: Ces hommes troublent notre ville; ce sont des Juifs, qui proclament des coutumes qu’il ne nous est permis ni de recevoir ni de pratiquer, à nous qui sommes Romains. La foule se souleva aussi contre eux, et les préteurs, après avoir fait arracher leurs vêtements, ordonnèrent de les battre de verges. Après les avoir roués de coups, ils les jetèrent en prison, en recommandant au geôlier de les tenir sous bonne garde. Celui-ci, qui avait reçu cette recommandation, les jeta dans la prison intérieure et leur mit les ceps aux pieds. Vers le milieu de la nuit, Paul et Silas priaient et chantaient les louanges de Dieu, et les prisonniers les écoutaient. Tout à coup il se produisit un grand tremblement de terre, au point que les fondements de la prison furent ébranlés; au même instant, toutes les portes s’ouvrirent, et les chaînes de tous (les prisonniers) se détachèrent.»

«Paul et Silas priaient et chantaient les louanges de Dieu»

Devant la difficulté des circonstances, Paul et Silas auraient très bien pu chercher naturellement des moyens de se sortir de l’impasse. Ils auraient pu aussi se plaindre au Seigneur de ce qu’Il permettait qu’une pareille injustice leur tombe dessus. Pourquoi le Seigneur ne les en avait-Il pas protégés? Comment se fait-il que leur fidélité à servir Dieu dans leur appel les aient conduit en prison? Voilà ce que disent les chrétiens qui regardent les circonstances du point de vue de l’homme naturel. Mais Paul et Silas savent que Dieu est souverain sur tout ce qui leur arrive. Alors, plutôt que de perdre du temps à se poser mille et une questions, ils ont regardé les choses du point de vue de Dieu. Et de ce point de vue, tout semblait parfait. Ainsi donc, ils glorifiaient le Seigneur. Le texte nous montre l’étonnante intervention de Dieu qui libère ses serviteurs de la manière la plus spectaculaire qui soit.

Réal Gaudreault, pasteur de l’Assemblée Chrétienne La Bible Parle, Saguenay.

 


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