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Le point de vue biblique
DIS SEULEMENT UNE PAROLE


L’Église de notre temps se distingue à bien des égards de celle qui a marqué les tous débuts de son histoire. Nous vivons à une époque qui se différencie grandement de celle des apôtres pour qui le moindre projet exigeait une planification complexe. Les chrétiens de ces premiers temps n’avaient que très peu de moyens. Ils devaient s’attendre à Dieu en toute chose parce que rien n’était tout à fait simple.

Mais nous…

Aujourd’hui, nous disposons de moyens techniques qui nous permettent d’accomplir, en peu de temps, des choses qui, autrefois, exigeaient des mois, voire même des années de travail. Il est terminé le temps où les chrétiens devaient prier durant des mois et des mois pour voir Dieu ouvrir des portes pour l’accomplissement d’un projet quelconque. De nos jours, il suffit seulement d’obtenir l’accord des principaux anciens de l’Église, et le tour est joué. Le rôle de la prière est devenu simplement accessoire. Nous n’avons plus besoin de supplier le Seigneur pour que nos projets se concrétisent, car nous disposons de tout ce qu’il faut.

L’appel de Dieu

J’ai toujours été fasciné par cette histoire biblique où Pierre marche sur les eaux à la rencontre de Jésus. Que Jésus ait marché sur les eaux n’a rien de très surprenant en soi, mais que Pierre ait pu faire de même, alors là, c’est quelque chose. «Pierre lui répondit: Seigneur, si c'est toi, ordonne que j'aille vers toi sur les eaux. Et il dit: Viens! Pierre sortit de la barque, et marcha sur les eaux, pour aller vers Jésus.» (Mat 14:29) Aucun homme ne peut accomplir une telle manœuvre à moins que Dieu l’en rendre capable. Dans cet exploit, je crois qu’il y a une clé fort importante pour mieux comprendre la vie chrétienne: à moins que Dieu nous appelle, nous ne devrions jamais sortir de la barque par nous-mêmes.

Dis seulement un mot

De la même façon, nous lisons cette histoire du centenier romain qui implore Jésus en disant: «Je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit; mais dis seulement un mot, et mon serviteur sera guéri.» (Mat 8:8) Ce militaire romain connaissait peu de choses de la théologie messianique juive; cependant, un seul principe était clair pour lui: Jésus pouvait faire la différence dans la vie de son serviteur mourant. Sa déclaration: «dis seulement un mot» ressemble étrangement à celle de Pierre dans la barque: «ordonne que j’aille vers toi». Ces deux déclarations ont ceci en commun qu’elles expriment l’idée d’un projet dans lequel l’homme est impuissant. Le centenier et l’apôtre Pierre n’avaient pas en eux-mêmes les ressources nécessaires pour l’accomplissement de leur désir. Sans une intervention divine, rien n’allait se passer.

Trop de ressources

Le piège de notre génération se trouve précisément dans le fait que nous disposons d’une multitude de ressources qui permettent la mise en œuvre de nos projets sans même que Dieu ait son «mot» à dire. Les chrétiens d’autrefois pouvaient dire: «rien n’est impossible à Dieu», mais nous, nous disons plutôt: «rien ne nous est impossible. »

Psaume 119:29

«Éloigne de moi la voie du mensonge, et accorde-moi la grâce de suivre ta loi!»

Réal Gaudreault, pasteur de l’Assemblée Chrétienne La Bible Parle, Saguenay

 


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