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Le point de vue biblique - Marthe et Marie

Plus les années passent et plus j’arrive à me faire une idée claire de ce qu’est la volonté de Dieu. «Cherchez d’abord le royaume et la justice de Dieu, et toutes ces choses vous seront données par-dessus.» (Matthieu 6:33) La volonté de Dieu ne se trouve pas d’abord dans les choses que nous faisons, mais dans la recherche de Sa personne. Toutes ces choses ont peu d’importance si nous ne sommes pas d’abord en communion avec Lui.

Sermon virulent

La plupart du temps, lorsqu’un prédicateur veut réveiller les membres de son église, il les provoque à l’aide de sermons qui les stimuleront à revenir à Dieu pour le servir fidèlement. Il leur fera constater leur paresse et les avertira des terribles conséquences de leur tiédeur spirituelle. La repentance faisant son œuvre, nombreux sont ceux qui s’impliqueront à nouveau dans leur église locale. Les mois et les années passeront, et le même scénario se reproduira. Une fois de plus, le prédicateur reprendra sa série de messages sur la tiédeur spirituelle.

Y-a-t-il un problème avec cela ?

Est-il normal que les choses se passent ainsi? Je crois que non. Dans bien des cas, l’invitation à la repentance vise plus la participation que la relation avec Dieu. Ce que les pasteurs désirent le plus, c’est de voir le plus de gens possible s’impliquer dans les différents ministères de leur église. Il est là le piège: parce que les croyants se donnent à l’œuvre de Dieu, nous croyons que sa volonté s’accomplit. Pourquoi est-ce un piège? Parce que la participation active à l’œuvre de Dieu cache souvent des lacunes profondes de relation avec Dieu. Selon Jésus, ce n’est pas d’abord les oeuvres que nous devons rechercher, mais Lui-même et son royaume. Le reste viendra, c’est certain. Ce reste ne doit pas masquer l’absence de relation avec Dieu. Or, nombreux sont les chrétiens qui croient que leur vie est spirituellement en ordre simplement parce qu’ils se gardent très occupés dans leur église.

Luc 10:38-42

«Comme Jésus était en chemin avec ses disciples, il entra dans un village, et une femme, nommée Marthe, le reçut dans sa maison. Elle avait une sœur, nommée Marie, qui, s’étant assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole. Marthe, occupée à divers soins domestiques, survint et dit: Seigneur, cela ne te fait-il rien que ma sœur me laisse seule pour servir? Dis-lui donc de m’aider. Le Seigneur lui répondit: Marthe, Marthe, tu t’inquiètes et tu t’agites pour beaucoup de choses. Une seule chose est nécessaire. Marie a choisi la bonne part, qui ne lui sera point ôtée.»

Marthe et Marie

Les deux sœurs représentent précisément deux grandes tendances. Premièrement, nous voyons Marie qui était assise aux pieds du Seigneur et qui écoutait sa Parole. Marie est cette personne qui cherche d’abord le royaume de Dieu et sa justice. Ensuite, il y a Marthe pour qui la priorité est de servir. Marthe n’est pas une mauvaise personne pour autant puisqu’elle prend honnêtement à cœur de servir et de rencontrer les obligations domestiques. Cependant, Marthe mesure mal l’envergure de ses priorités. Quand Jésus parle, ce n’est pas le temps de faire la «popote», même si le but est de préparer un repas pour Jésus. Nous le voyons bien, Jésus l’invite à cesser de s’agiter et de s’inquiéter pour le repas. Ce qui importe, c’est d’entendre la Parole de Dieu.

Repentance?

La repentance qui compte vraiment, c’est celle qui nous ramène à chercher la face de Dieu plutôt que celle qui nous invite à faire de la «popote» spirituelle. Si nous voulons que les gens de nos Églises s’impliquent, aidons-les à chercher le royaume de Dieu et sa justice. Ainsi, le jour où ils le trouveront, toutes ces choses («popote») viendront par-dessus.

Pasteur Réal Gaudreault, Église La Bible Parle, Saguenay.

 

 


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