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Le point de vue biblique

LA NÉCESSITÉ DU PARDON

Chacun de nous a des choses à se faire pardonner. Notre conscience est tapissée de souvenirs, parfois douloureux, de gestes ou de paroles qui ont blessé. Pour bien des gens, ces souvenirs reviennent les hanter presque à chaque jour. C’est là le sort cruel d’un passé difficile où la bêtise humaine nous dominait. Mais qu’en est-il  maintenant? Et surtout, que ferons-nous de cet héritage qui contamine sans relâche notre conscience coupable?

L’amertume

Notre société est largement constituée d’individus qui ont l’amertume dans l’âme. Toutes les semaines, je rencontre des personnes qui souffrent d’avoir posé des gestes regrettables. Mais trop souvent, nous insistons sur l’importance de pardonner aux gens qui nous ont fait du mal en oubliant le mal que nous avons fait aux autres. Pardonner à ceux qui nous ont fait du tort est une grande source de bien-être pour le cœur. Cependant, le mal que nous avons fait aux autres est tout aussi nuisible, sinon plus encore. Nous nous retrouvons plus facilement dans les souliers de la victime que dans ceux de l’agresseur. Se reconnaître coupable d’un geste insensé demande beaucoup de courage et d’humilité.

La faute des autres ?

Toutes les fois que nous imputons aux autres nos propres fautes, nous nous faisons du mal à nous-mêmes. Et la raison est fort simple: en agissant de la sorte, nous nous mentons à nous-mêmes en esseyant de nous convaincre que nous avons raison. Par la suite, le cœur s’endurcit de plus en plus dans de faux raisonnements et finit par être complètement sclérosé. L’étape suivante est l’insensibilité et l’amertume. Bien des gens se sentent très mal dans leur peau simplement parce qu’ils n’ont pas été honnêtes et humbles. La Parole de Dieu nous démontre très clairement les résultats que produisent ce genre de malaise.

Psaume 32:2-6

"Heureux l’homme à qui l’Éternel n’impute pas d’iniquité, et dans l’esprit duquel il n’y a point de fraude! Tant que je me suis tu, mes os se consumaient, je gémissais toute la journée; car nuit et jour ta main s’ appesantissait sur moi, ma vigueur n’était plus que sécheresse, comme celle de l’été. Je t’ai fait connaître mon péché, je n’ai pas caché mon iniquité; j’ai dit: J’avouerai mes transgressions à l’Éternel! Et tu as effacé la peine de mon péché. Qu’ainsi tout homme pieux te prie au temps convenable! Si de grandes eaux débordent, elles ne l’atteindront nullement."

Ce texte nous provient de David, alors roi d’Israël. Il nous rapporte l’histoire de son crime qu’il a gardé caché durant près d’une année. Mais comme il le dit si bien: "Mes os se consumaient, et ma vigueur n’était plus que sécheresse." N’avez-vous jamais ressenti ce genre de malaise? Bien des thérapies modernes vous encourageront à vous décharger du poids de votre culpabilité en vous aidant à trouver un bouc émissaire. Mais même si vous arriviez à vous convaincre que tout le monde est coupable sauf vous, vous n’effacerez jamais le malaise qui domine votre cœur. Le seul et unique moyen de retrouver la paix avec soi-même est de demander pardon.

Un moyen efficace

Seule l’œuvre de Jésus-Christ pourvoit le pardon parfait par le moyen de sa mort à la croix. Si les gens que nous avons blessés nous pardonnent, c’est une bonne chose, mais la véritable source du pardon se trouve en Dieu. Connaître le pardon de Dieu demeure la plus grande source de restauration qu’un être humain puisse vivre.

Colossiens 2:14

"Il a effacé l’acte dont les ordonnances nous condamnaient et qui subsistait contre nous, et il l’a détruit en le clouant à la croix."

Réal Gaudreault, pasteur de l’Assemblée Chrétienne La Bible Parle, Saguenay.

 


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